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Cet ouvrage est autant une histoire de la philanthropie qu'une histoire de famille. Depuis John D. Rockefeller Sr, solidement appuyé sur Frederick T. Gates, et pionnier sur ce sujet, les Rockefeller croient que la science est au fondement de toute amélioration de la condition humaine. L'intervention des Rockefeller en faveur de scientifiques européens exilés au moment de la Seconde Guerre mondiale a été justifiée par le souci de sauver la science mondiale d'un naufrage. Bien commun, progrès de l'humanité, améliorations des conditions de vie, qu'est-ce à dire aujourd'hui ? S'adapter au phénomène de la globalisation d'abord, qui redéfinit les relations complexes entre marché mondial et États nationaux et qui, rognant certainement sur l'emprise réelle de ces États, amène la philanthropie et les ONG à des correctifs introduits dans la pure logique de marché. Reconnaître l'existence de droits, droit à la santé, à l'éducation, à la culture au premier chef, s'engager à intervenir de façon raisonnée pour un mieux-vivre, qui est devenu peu à peu plus environnemental, porter attention à l'échelle humaine et à la perspective de la communauté vécue, qui doit s'organiser pour résoudre des problèmes concrets, respecter une certaine éthique du bien public au fondement de la vie sociale, fait d'équilibre réfléchi et raisonnable, qui a peut-être remplacé la dimension religieuse des deux premiers Rockefeller dans une Amérique restant, malgré tout, imprégnée de christianisme... Voilà ce qui résume l'état d'esprit des Rockefeller.
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