Quel rôle le bonheur peut-il jouer dans une éthique de type kantien? Faut-il suivre Kant dans son rejet radical de tout eudémonisme ou, au contraire, déconstruire l'éthique kantienne, parce que la théorie de l'action sur laquelle elle se fonde ne réserve pas au bonheur la place qu'il peut légitimement revendiquer?Ces questions sont abordées par le biais d'une interprétation critique des textes centraux des Fondements de la métaphysique des moeurs et de la Critique de la raison pratique. La théorie de la détermination formelle de la volonté apparaît alors comme le fondement sur lequel repose la critique kantienne de l'eudémonisme.
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