"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que sait-on de la vie de Fra Angelico, le peintre unanimement célébré des fresques du couvent San Marco et l'un des plus grands maîtres de la Renaissance italienne ? Fort peu de choses en réalité. Mais tout ce qu'on en connaît confirme que ce moine dominicain, qui vécut sous le nom de Fra Giovanni, a mérité au plus haut point le surnom qui lui fut donné peu après sa mort d'"angélique". En premier lieu, bien sûr, parce que toute sa peinture semble vouloir effacer la frontière qui existe entre la Terre et le Ciel pour nous rappeler notre dimension spirituelle.
Mais aussi, parce que ce moine connu pour sa douceur, sa pitié, sa foi exigeante et agissante, qui ne pouvait peindre, dit-on, une crucifixion sans avoir les yeux baignés de larmes, s'efforça de vivre, ici-bas, comme s'il faisait déjà partie de la compagnie des anges. Ce n'est pas seulement un grand peintre spirituel, donc, que Jean-Paul II honora en le béatifiant, mais aussi un maître de vie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !