L'Algérie à elle seule, ne peut dresser une liste de ce qu'elle renferme comme patrimoine bâti en terre ; cela est dû à sa grande superficie de 2.381.741 km², et à l'incapacité d'identifier et d'inventorier toutes les architectures traditionnelles, qui se distinguent les unes des autres en fonction de la région d'implantation. Le rôle incombe aux autorités locales, ainsi que les chercheurs et scientifiques qui détiennent les éléments clés à la prospection du terrain, et qui connaissent les bases du processus de patrimonialisation. Dans le but d'apporter notre contribution à la recherche patrimoniale, nous nous sommes dirigés vers une région des Monts des Ksour, qui comme son nom l'indique, renferme une quarantaine de ksar : symbole de la sédentarisation en milieu semi-aride, dans une région montagneuse, qu'on croirait difficile d'accès et d'urbaniser. De part sa position géographique, elle bénéficie des influences des territoires du sud algérien, ainsi que des villes du nord. Elle n'a pas fait l'objet d'étude détaillée, c'est ce qui rend le travail passionnant dans sa globalité.
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