"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1500 avant l'ère chrétienne, à l'époque où l'histoire préhellénique ne se dissocie pas encore des légendes, un raz-de-marée détruit la fière cité de Kaphtor, située sur une île méditerranéenne. Les rescapés se trouvent alors à la merci des habitants des cités achéennes de Mycènes et de Tirynthe, leurs ennemis de toujours.
Pour sauver ce qui reste de son peuple, le vieux roi de Kaphtor, Alcimeron, décide de s'engager dans un voyage insensé. Il charge son fils de dix-neuf ans, Amos, de guider les survivants à travers mers et océans jusqu'à une île où, du temps de sa splendeur, Kaphtor avait établi une colonie : l'île de Tyché.
Atteindront-ils le terme de ce voyage, malgré la fragilité de leurs embarcations, les tempêtes, la disette, et les difficultés à s'orienter sur le vaste océan ? S'ils y parviennent, comment les habitants de Tyché les accueilleront-ils ? Et qui sont ces navires puissants qui, dans l'ombre, à leur insu, les suivent ?
Kaphtor est à la fois une épopée, la réappropriation d'un mythe, un roman historique et une saga romanesque s'étendant sur plusieurs décennies. Suspense, amour, haine, rivalités, conflits, violence, tendresse... tout est là pour tenir en haleine le lecteur. Servi par une écriture efficace parfaitement maîtrisée, Kaphtor est un roman fort, inspiré, plein d'émotion et d'intelligence.
Nicolas-Raphaël Fouque est auteur, scénariste, haut fonctionnaire et enseignant à l'université de Montpellier. Après avoir écrit des romans policiers, il s'est intéressé, avec son nouveau roman, Kaphtor, au secret d'un peuple dont les origines remontent à La Genèse et aux Livres des chroniques.
Kaphtor est le 1er tome d’une duologie
J’aurais pu dévorer ce roman en quelques heures, d’autant qu’il est plutôt court et se lit aisément. Mais, j’ai préféré le savourer. À sa lecture j’ai eu l’impression de replonger dans les épopées troyennes ou les « sagas » type Ramsès (Ch. JACQ) que j’ai lues enfant et qui m’avaient passionnée.
On suit donc le périple des Kaphtorim, peuple de la mer malgré eux, qui ont vu leur île détruite par un tsunami. Une population mythique qui trouve son origine dans la Génèse, et qui part vers une nouvelle terre d’asile. Une intrigue servie par des personnages authentiques, leurs différents sentiments sont mis en avant, nous ne sommes pas face à des héros « sans peur ni reproche » ce qui les rend plus humains. Complots, trahisons, espoirs... on voit l’histoire avancer dans les deux camps (Mycénien et Kaptorim), ce qui permet d’avoir un point de vue global sur l’intrigue et de mieux comprendre les intérêts de chacun. J’ai vraiment hâte de lire la suite.
Je me suis totalement imprégnée de l’histoire et de ses personnages. Le narrateur n’étant pas trop omniscient on parvient à voir l’histoire à travers les yeux des personnages, celui-ci laisse parfois sa place au personnage de Théa qui s’adresse alors directement à nous. Je nourris d’ailleurs beaucoup d’espoirs et de craintes quant au devenir de ce personnage dans le second tome.
Ce roman m’a rappelé pourquoi et comment je suis tombée amoureuse non seulement des récits d’épopées mais aussi de la lecture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !