80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Durant l'année 1871, alors qu'à Paris s'éteint la Commune, écalte en Algérie l'une des plus grandes insurrections après la chute de l'Emir Abdelkader.
Comme pour la commune de Paris, cette révolte sera vaincue, et les survivants déportés vers la nouvelle-calédonie. Transferérés en France ils y rencontreront les communards qui seront les témoins de leur exil. Plus d'un siècle après, nous avons reconstiuté le périple de ces déportés vers "Calédoune". Louise Michel écrivit à leur propos : "Ces orientaux, emprisonnés loin de leurs tentes et de leurs troupeaux, étaient simples et bons et d'une grande justice.
Aussi ne comprenaient-ils rien à la façon dont on avait agi envers eux". La loi d'amnistie de 1880 ne s'appliqua pas aux insurgés algériens qui se rapprocheront de la vallée de Nessadiou et de leurs coréligionnaires transportés. Les souvenirs de cette histoire oubliée vivent encore. Il existe aujourd'hui "un cimetière des arabes" près de Bourail, et malgré les épreuves du temps, des descendants de transportés d'Algérie ont fait souche dans le Pacifique.
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