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Justice et sorcellerie

Couverture du livre « Justice et sorcellerie » de Eric De Rosny aux éditions Karthala
  • Date de parution :
  • Editeur : Karthala
  • EAN : 9782845867055
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Cet ouvrage, fruit d'un colloque, est unique en son genre.
Des livres et des articles ont bien été publiés sur les procès intentés aujourd'hui en Afrique contre ceux qui pratiquent la sorcellerie maléfique mais aucun colloque international - c'est-à-dire une rencontre officielle et publique -... Voir plus

Cet ouvrage, fruit d'un colloque, est unique en son genre.
Des livres et des articles ont bien été publiés sur les procès intentés aujourd'hui en Afrique contre ceux qui pratiquent la sorcellerie maléfique mais aucun colloque international - c'est-à-dire une rencontre officielle et publique - n'avait encore été tenu sur le sujet. Et qui plus est au Cameroun, où ces questions ne sont traitées qu'à mots feutrés. Et dans le contexte chrétien de l'Université catholique d'Afrique centrale (UCAC).
Pour que cet événement puisse avoir lieu, il fallait que la question soit à la fois brûlante - des procès par dizaines -, partagée par l'ensemble de la société et sans réponse satisfaisante. Sur quelles preuves, en effet, les magistrats pouvaient-ils se baser pour juger, à partir de la Loi moderne, de la culpabilité ou de l'innocence d'une personne accusée de pratiquer la sorcellerie, un phénomène essentiellement occulte ? Ce qu'on appelle couramment Sorcellerie fait partie, en réalité, d'un système vieux comme le monde qui comporte un versant maléfique et un versant bénéfique ou contre-sorcellerie : une stratégie que se sont donnée les hommes pour gérer avec réalisme la menace permanente du pouvoir de nuire présent en eux.
La persistance des phénomènes maléfiques de sorcellerie, et même leur augmentation dans la société moderne, montrent la relative incapacité des institutions concernées - en particulier de la Justice - à proposer aux populations le moyen de régler leurs conflits par des moyens légaux. Un grand afflux d'auditeurs a fait de ces trois jours de rencontre une tribune où les conférenciers, magistrats ou universitaires pour la plupart, ont dû faire face à de vives réactions, ce qui a donné à l'ensemble un caractère imprévisible, chose rare dans un colloque international.

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