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Journal politique ; coffret ; 1937-1943

Couverture du livre « Journal politique ; coffret ; 1937-1943 » de Maurizio Serra aux éditions Tempus/perrin
Résumé:

Gendre (il est marié avec sa fille chérie Edda) et favori de Mussollini, Galezzo Ciano a été son ministre des Affaires étrangères de juin 1936 à janvier 1943. A ce titre, il a joué un rôle déterminant dans le rapprochement avec l'Allemagne nazie (l'Axe Rome-Berlin) avant de s'en mordre les... Voir plus

Gendre (il est marié avec sa fille chérie Edda) et favori de Mussollini, Galezzo Ciano a été son ministre des Affaires étrangères de juin 1936 à janvier 1943. A ce titre, il a joué un rôle déterminant dans le rapprochement avec l'Allemagne nazie (l'Axe Rome-Berlin) avant de s'en mordre les doigts. L'invasion de la Tchécoslovaque par le IIIe Reich au printemps 1939, en violation des accords de Munich signés quelques mois auparavant, lui ouvre les yeux sur la violence d'Hitler et le caractère unilatéral d'une alliance qui va précipiter l'Italie dans la guerre et Mussollini à sa perte.
Dès lors, il va faire ce qu'il peut pour s'en détacher. en vain. Devenu la bête noire des nazis, il est « remercié » par Mussollini juste après Stalingrad. Cheville ouvrière du renversement du Duce en juillet 1943, Ciano est remis par les nazis à la République de Salò, qui l'exécute après une parodie de procès en janvier 1944. En dépit des supplications de sa fille, Mussollini a laissé faire. Ciano est mort mais ses notes quotidiennes, prises au jour le jour, sont sauvées miraculeuseument. Voici leur première édition intégrale en français.
Ciano y raconte les événements et y dépeint les hommes d'une plume de maître ; non seulement Mussollini, sur lequel son témoignage est incomparable, mais aussi sur les hiérarques du fascisme - dévorés par leurs rivalités -, et ses interlocuteurs nazis à commencer par Hitler - qu'il redoute -, Ribbentropp - qu'il hait -, sans oublier Goering qu'il méprise.
Défilent aussi Goebbels, Pétain et Laval, Franco et Horthy, le cruel Ante Pavelic. Un témoignage sincère et terrible qui évoque « les damnés » de Visconti ; une des meilleures sources sur la descente aux enfers du fascisme ; doté d'un appareil critique de premier ordre et d'une présentation substantielle de Maurizio Serra.

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