80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sa poésie [celle de Joseph Karma], plutôt classique, était en contradiction totale avec les canons de la plupart des éditeurs et revues subventionnés, qui privilégiaient un formalisme basé sur la primauté du signifiant et dénigraient les notions d'émotion et d'expérience vécue, dans la lignée des objectivistes américains et de la poésie conceptuelle [...] Sur certains sites de critiques d'avant-garde, l'adjectif « lyrique » était employé comme une insulte, synonyme de petit-bourgeois. Tout cela déplaisait souverainement à Karma et lui paraissait ne pouvoir donner naissance qu'à des oeuvres mort-nées et déshumanisées, créées mécaniquement d'après des lois rigides alors que lui voulait encore croire aux vieux concepts d'inspiration, de maturation et de nécessité, si décriés et raillés par les auteurs en vogue.Joseph Karma est un récit autobiographique en partie fictionnel. Le narrateur y conte les déboires, déconvenues, désillusions du personnage éponyme, un anti-héros, double de l'auteur Denis Hamel. Au fil d'une chronique de l'échec sans larmoiements ou apitoiement sur-soi-même, le lecteur est invité à suivre en observateur impliqué la dérive d'un fantôme de nulle part perdu dans le champ de bataille de l'existence.
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