80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ils sont trois à parler dans ce bref roman d'un écrivain américain de la nouvelle génération. Ray qui raconte comment il a épousé Polly, comment il l'a aimée, comment elle l'a trompé, quitté, comment il l'a retrouvée et forcée à lui céder. Polly qui reprend le récit à sa façon, qui interroge son enfance, son adolescence, le sentiment religieux, le désir amoureux, qui décrit la violence de Ray, le viol qu'elle subit et l'usage qu'elle fait d'un automatique que son père lui a offert. Et puis Alex qui a déjà perdu un frère au Vietnam et maintenant perd l'autre, victime d'un crime passionnel. Ils sont trois qui ont l'air de parler à mi-voix, pour eux-mêmes, dans le plus simple des langages. Mais sous ce couvert bruissant, l'écriture d'André Dubus se déploie, multiple, diaprée, fascinante par sa capacité de saisir toutes les nuances, toutes les facettes, toutes les étincelles d'une même situation. Cette intime alliance du parler et de l'écrit explique le pouvoir qu'exerce sur son lecteur, dès les premières lignes et sans plus jamais se dérober, ce récit d'amour, de violence et de sang.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année