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Jean Hélion (1904-1987) est l'un des artistes majeurs du XXe siècle et appartient comme Giacometti à la génération qui suit Picasso, Matisse ou Léger, génération venue après le cubisme et en même temps que l'abstraction.
De celle-ci, Hélion fut dans les années trente une figure dominante, aux côtés de Mondrian. A la veille de la Guerre, hanté par le besoin de dialogue, il réintègre la figuration sans nier l'apport de l'abstraction et son évolution à contre-courant représente un moment essentiel de l'art du XXe siècle. Des Mannequins aux journaliers, des Lecteurs aux Gisants et jusqu'aux Farandoles de Mai qui font de lui l'un des rares peintres à s'être fait l'écho de Mai 68, il réinvente une peinture de l'immédiat et du quotidien dont on trouve l'équivalent dans les textes de Ponge ou les romans de Queneau, ses amis.
Ce parcours exemplaire il en a retracé avec intelligence et vivacité les différentes étapes dans un long entretien aussi lucide que passionné accordé en 1970, et resté inédit, à Jean-Dominique Rey. Une trentaine de reproductions en couleurs, provenant de collections privées donnent à voir les différentes périodes de cette oeuvre majeure.
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