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Jean Guyot ; un financier humaniste

Couverture du livre « Jean Guyot ; un financier humaniste » de Alessandro Giacone aux éditions Cnrs
  • Date de parution :
  • Editeur : Cnrs
  • EAN : 9782271087577
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

À travers la vie d'un grand banquier d'affaires et homme d'influence, une plongée dans la France politique et économique des cinquante dernières années.

Né en 1921 dans une famille de la bourgeoisie grenobloise, Jean Guyot rejoint la Résistance en 1943 et réussit le concours de l'Inspection... Voir plus

À travers la vie d'un grand banquier d'affaires et homme d'influence, une plongée dans la France politique et économique des cinquante dernières années.

Né en 1921 dans une famille de la bourgeoisie grenobloise, Jean Guyot rejoint la Résistance en 1943 et réussit le concours de l'Inspection des Finances après la Libération. Conseiller de Robert Schuman aux Finances puis au Quai d'Orsay, il occupe ensuite le poste hautement politique de sous-directeur du Trésor au moment où la France doit remettre ses finances en ordre. Recruté par Jean Monnet, il rejoint la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), étape fondatrice de la construction européenne. Ses convictions et son action au service de l'Europe sont bien antérieures à sa carrière de banquier et restent le marqueur de ses engagements sa vie durant.

Son expérience des finances publiques n'échappe pas aux deux grands patrons de la Banque Lazard, André Meyer et Pierre David-Weill qui font de lui le principal responsable des secteurs industriels français au sein de la banque à Paris. Jean Guyot jouera un rôle essentiel dans la création du « nouveau franc » et conseillera de nombreux hommes politiques, de Couve de Murville à Georges Pompidou et Giscard d'Estaing.

Personnalité peu connue du grand public, Jean Guyot est l'un de ces « Messieurs de Lazard », un banquier discret mais considéré comme l'une des trente personnalités les plus puissantes de France à l'époque. Guidé par le sens de l'intérêt national, même après l'arrivée au pouvoir de Mitterrand en 1981, il va jouer, tout au long de la seconde moitié du xxe siècle, un rôle majeur dans la modernisation de l'industrie française.

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