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Je veux que les dames partent

Couverture du livre « Je veux que les dames partent » de Morgane aux éditions Kirographaires
Résumé:

Une existence routinière, où parfois piètres bobos et vicissitudes nous transportent à nos dépends sur le sentier de la plainte et du caprice. Et puis un beau jour tombe le couperet. Les jérémiades se muent en des hurlements de douleur, d'injustice. La sournoise maladie attaque. Vile et basse,... Voir plus

Une existence routinière, où parfois piètres bobos et vicissitudes nous transportent à nos dépends sur le sentier de la plainte et du caprice. Et puis un beau jour tombe le couperet. Les jérémiades se muent en des hurlements de douleur, d'injustice. La sournoise maladie attaque. Vile et basse, elle cogne. Et charge l'insouciance de l'enfance. Le monde des adultes s'écroule. Celui de l'enfant combat.

Un matin, je me suis levée. Ce jour-là, j'allais en prendre pour sept ans au mieux. Pour la perpétuité au pire. Mon enfant de deux ans et demi atteint d'un cancer, le pire, celui dont le taux de survie est le plus faible. Et pourtant, je suis toujours là, plus combative que jamais, moins geigneuse aussi.

Ce récit se veut à la fois plein d'humour et grinçant parfois. De la souffrance, des larmes mais aussi des rires, de la désinvolture. Suis-je parvenue dans mon écriture à osciller entre le monde de l'enfance, détaché, insouciant, pur et celui des adultes, faussement insouciant, soucieux ? Mon vécu de cette bataille a guidé ma plume, mes mots.

J'ai accaparé la pensée de mon fils et l'ai faite entrer dans un monde de la narration de son vécu peu commun. J'ai canalisé la mienne, ai jonglé avec l'émotion, la raison, le mariage des deux.

Pourquoi écrire ?

Dans quelques années, les détails se seront envolés à l'heure où les questions fuseront. C'est un hymne à la vie, au stoïcisme, à son stoïcisme que j'ai souhaité offrir à mon enfant. Exposer au commun des mortels la relative fragilité de l'instant, accorder ouvertement ma compassion aux compagnons de souffrance d'Alexandre et de tant d'autres. Malheureusement.

Un récit dédicacé à ceux qui geignent sans raison valable... Un récit dédicacé à ceux qui ne gémissent pas mais combattent.

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