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« Lui pourrait s'appeler Philippe, Paul, Arthur, ou Pierre, "ça dépend des jours".
Moi, je m'appelle Louise. Louise tout court.
Tous les lundis, à treize heures, je le retrouve dans sa garçonnière du pont Bir-Hakeim, comme Maria et Marlon. On parle peu dans mon tango du lundi, on ne s'embrasse jamais avec la langue pour rester des étranges étrangers, pour s'inventer une liberté de l'autre.
Mais pourquoi t'es-tu foutue en l'air, Maria ? Pour une scène au beurre que tu ne voulais pas jouer, pour un tango sadomaso qui te colle à la peau ?
Ce Dernier Tango, c'est moi qui le mènerai. Mon Brando à moi ne me rendra pas cinglée comme toi. Je vais inverser les rôles pour mieux te venger, Maria. » Quarante ans après la sortie du Dernier Tango à Paris, film à scandale de Bernardo Bertolucci avec Marlon Brando et Maria Schneider, Laurence Garcia invente la suite de cette histoire d'amour maudite à travers le film imaginaire de Louise.
Un texte court, obsédant, entre fantômes et fantasmes, entre virtuel et réel, entre caresse et mitraille. Un puzzle fantasmagorique sur un air de tango et de Noi Désir.
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