80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le 10 juin 1944, le village d'Oradour-sur-Glane, localité de Haute-Vienne située à une vingtaine de kilomètres de Limoges, devint tristement connu du monde entier pour porter les traces du massacre de sa population par une unité de la Waffen-SS. Quelques enfants qui, pour une raison ou une autre, n'avaient pas pu se rendre à l'école ce jour-là échappent à la tuerie. Jusqu'à présent, personne ne s'était inquiété du ressenti et des traumatismes de ces enfants qui n'ont pu revoir sur les bancs de leur nouvelle école leurs camarades assassinés. Personne n'avait mesuré que leurs vies en seraient profondément bouleversées. Depuis 2016, Franck Hyvernaud, un descendant des familles endeuillées, a mené une enquête minutieuse pour retrouver tous ces enfants, devenus adultes. Il a dès lors entrepris une série d'entretiens avec ces anciens écoliers et écolières d'Oradour dont le destin a basculé le 10 juin 1944 contribuant à mettre des mots sur des images terribles, sur des souvenirs enfouis qui, souvent, ont été tus pendant des décennies par ces témoins du drame. Ce travail de collecte des mémoires était nécessaire.80 ans après le massacre d'Oradour, la publication de ces récits de vie souhaite contribuer à l'édification de la mémoire collective.
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