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Le 23 décembre 2008, en pleine crise économique, la dernière voiture General Motors produite à l'usine de Janesville sort de la chaîne de montage, avant que celle-ci ne ferme ses portes pour toujours.
Amy Goldstein relate l'histoire humaine derrière le fait historique et économique, ce qui est arrivé à cette ville industrielle qui s'est toujours relevée suite aux aléas du capitalisme. Au-delà du choc de ces milliers d'emplois qui disparaissent soudainement, la journaliste du Washington Post s'attache à raconter la ville, siège historique de l'industrie mécanique et des stylos Parker. Suite à un reportage de plusieurs années, Amy Goldstein donne à lire le récit de cette ville et de ses habitants. C'est avec beaucoup d'empathie et d'émotion que l'auteur dresse le portrait quotidien de ces personnages.
En déployant une riche palette de protagonistes - employés licenciés, travailleurs sociaux, entrepreneurs locaux, figures syndicalistes et politiques, formateurs... -, Amy Goldstein dépasse le détail figé du dernier jour de l'usine de Janesville et déploie sa narration en même temps qu'elle élargit le champ des perspectives. Janesville. Une histoire américaine, davantage qu'une réflexion sur les conséquences des idéologies politiques et économiques, est le récit incarné du devenir d'une classe ouvrière souffrante qui, à défaut d'être entendue par la classe dirigeante, doit trouver, en elle et dans la communauté locale, les ressources pour se réinventer.
L'histoire humaine d'une ville en souffrance économique
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Connaissez-vous la ville ouvrière de Janesville, située au Wisconsin? Ressemblant à Detroit, une cité industrielle, fleuron du géant automobile Général Motors . On se souvenait du grand déclin de Détroit dans les années 90. Ici, à Janesville, en 2008, en pleine crise économique, l'entreprise a fermé ses portes....pour toujours.
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Amy Goldstein, journaliste d'investigation, durant 6 ans, a suivi tous ces habitants gravitant autour de l'usine. Avec discrétion et empathie, elle va donner la voix à toutes ces personnes qui ont subi cette crise de plein fouet.
On y rencontrera des employés, des travailleurs sociaux, des syndicalistes, les politiques, et toutes les personnes dépendant indirectement de cette fermeture.
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Dans ce récit de non-fiction, l'auteure a su dégager un témoignage vivant, authentique et profondément humain. En individualisant les voix dans le récit (avec les noms de chacun), elle a retranscrit la souffrance (et la ténacité) collective.
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J'ai été complètement happée par cette histoire. Chacun, à son niveau, va essayer de s'en sortir. Se reconstruire, se former. Du côté politique, on cherche à relancer l'économie en attirant des entreprises par exemple.
On apprend beaucoup sur l'économie américaine (sur sa fragilité). Puis par effet de domino qui va même impacter les enfants. (cette nouvelle génération qui ne dispose plus de protection sociale).
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Par l'entremise de la solidarité, du bien commun et des ressources insoupçonnées, cette communauté va endiguer les catastrophes.
Un bel exemple d'optimisme !
Un portrait émouvant de la classe ouvrière d'aujourd'hui.
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