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Isabeau de baviere la mal-aimee

Couverture du livre « Isabeau de baviere la mal-aimee » de Jean Verdon aux éditions Tallandier
  • Date de parution :
  • Editeur : Tallandier
  • EAN : 9782235022880
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 300
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Parmi les femmes de mauvaise réputation qui ont marqué l'histoire de France, Isabeau de Bavière se situe en bonne place.
Accusée de débordements sexuels dignes de Messaline, elle inspira même le marquis de Sade. L'historien se doit de remettre les choses à leur place dans la mesure où il peut... Voir plus

Parmi les femmes de mauvaise réputation qui ont marqué l'histoire de France, Isabeau de Bavière se situe en bonne place.
Accusée de débordements sexuels dignes de Messaline, elle inspira même le marquis de Sade. L'historien se doit de remettre les choses à leur place dans la mesure où il peut s'approcher de la vérité. Les événements sont connus. Mariée à 15 ans avec le jeune roi de France Charles VI, bientôt atteint de crises intermittentes de folie, Isabeau se trouve mêlée aux intrigues politiques qui la dépassent opposant Armagnacs et Bourguignons.
Après avoir mis au monde douze enfants dont beaucoup sont morts en bas âge, elle accepte que son fils, le futur Charles VII, soit déshérité au profit du roi d'Angleterre. Mais l'ouvrage essaie d'aller plus loin. Analysant les comptes de la reine, l'auteur montre qu'elle est une femme soucieuse de ses intérêts, voire cupide ; les biens ne constituent-ils pas toutefois son seul atout dans un contexte si difficile ! Fut-elle la maîtresse de son beau-frère le duc d'Orléans ? Seuls des textes d'inspiration bourguignonne l'affirment.
Rien ne peut être prouvé. Sait-on aussi que la reine préfère le poisson à la viande, apprécie les fromages, raffole des fruits et des truffes et possède une véritable ménagerie. Elle aime festoyer. En matière religieuse, elle pratique mais profite des facilités de son époque, accomplissant des pèlerinages et jeûnant par personnes interposées dûment rétribuées. À travers le portrait d'Isabeau qui ne mérite pas le discrédit dont elle fut l'objet mais qui n'a absolument pas le sens politique d'une Blanche de Castille ou d'une Catherine de Médicis, il est possible d'appréhender cette période si trouble de la fin du Moyen Age.

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