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Cet ouvrage met en scène le dialogue fécond que les arts occidentaux et africains ont noué au fil des siècles, un dialogue qui mêle fascination et rejet du côté occidental, admiration et dérision du côté africain.
Dès la période médiévale, les Européens installent des comptoirs le long des côtes africaines, étapes bienvenues sur la route des Indes. Ces haltes portuaires favorisent les échanges : étoffes, verroterie, métaux européens contre ivoire et objets gravés africains. Toutefois, ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle que les Européens prennent réellement conscience des richesses du continent africain et entreprennent une colonisation systématique. L'engouement pour l'Afrique touche tous les domaines, l'art en particulier.
Ce bel album présente des oeuvres réalisées entre le XVIIe et le XXe siècle, par des artistes africains, anonymes pour la plupart, et par des artistes européens aussi renommés que Théodore Géricault, Félix Vallotton ou Man Ray. Hommes blancs et hommes noirs se sont observés, découverts, admirés. Chacun livre son regard sur l'autre, sur ce qui le caractérise : les statues africaines se parent d'accessoires occidentaux, dont le célèbre casque colonial, signe de pouvoir. Les oeuvres européennes tour à tour magnifient le corps africain ou au contraire stigmatisent ses « défauts » en regard des canons de la beauté occidentale.
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