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Images chatoyantes du siècle des Lumières ; les médailles des Dassier de Genève

Couverture du livre « Images chatoyantes du siècle des Lumières ; les médailles des Dassier de Genève » de William Eisler aux éditions Skira
Résumé:

Les Dassier ont été les seuls médailleurs de leur temps à avoir l'honneur d'être cités dans l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, où on lit qu'ils « ont rendus leurs noms célèbres par le même talent : leur belles médailles d'après nature et plusieurs autres ouvrages de leur burin, prouvent... Voir plus

Les Dassier ont été les seuls médailleurs de leur temps à avoir l'honneur d'être cités dans l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, où on lit qu'ils « ont rendus leurs noms célèbres par le même talent : leur belles médailles d'après nature et plusieurs autres ouvrages de leur burin, prouvent qu'ils sont dignes d'êtres comptés parmi les plus célèbres graveurs ». La publication passe en revue les oeuvres qui établirent la réputation des Dassier, à commencer par un élégant boîtier de montre en argent par Jean Dassier pour la Fabrique de Genève (Paris, Louvre), trois séries de petites médailles ou jetons:
Les Métamorphoses d'Ovide (1717; 60 pièces) et Les Hommes illustres du siècle de Louis XIV (1723-1724; 73 pièces), et enfin, Les Réformateurs de l'Église (1725; 24 pièces).
Cette dernière série fut dédiée à William Wake, archevêque de Cantorbéry, qui offrit aux Dassier son appui afin d'obtenir l'autorisation royale de frapper deux grandes suites, Les Rois d'Angleterre (1731-1732) et Les Britanniques célèbres (1731-1738).
En s'appuyant sur la renommé en Europe de son père, Jacques-Antoine, ancien élève de l'École de Rome, se lança dans la création d'une nouvelle série consacrée aux personnages qui illustrèrent l'Angleterre, autant comme savants et écrivains que comme chefs politiques. Au faite de la gloire, il eut le privilège de faire le portrait de Montesquieu, oeuvre qui marque une date dans l'histoire de l'art (1753). Cette réputation européenne fit qu'il fut invité comme graveur à la court de Russie, où il exécuta son dernier chef-d'oeuvre, La fondation de l'Université de Moscou (1754), décorée par un portrait de l'impératrice Elisabeth jugé très hardi. La mort de Jacques- Antoine en 1759 et celle de son père quatre ans plus tard sonnèrent la fin d'une glorieuse entreprise artistique et commerciale, après soixante ans d'activité.

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