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« Comme l'a dit un jour Voltaire : "Qui plume a, guerre a." Ayant décidé d'écrire sur le sujet de ma famille et de ses différents membres, je m'attendais un peu à entrer en guerre avec un certain nombre d'entre eux.
» Jessica Mitford décide de l'écriture de ce livre à son retour dans la maison de sa mère en 1955, après vingt ans d'absence. Ce passé refoulé, était de nouveau envoûtant. « Sur les vitres des fenêtres, on pouvait voir encore les svastikas gravés dans le verre avec une bague en diamant, et pour chaque svastika, une faucille et un marteau soigneusement dessinés. Ma soeur Unity et moi les avions gravés quand nous étions enfants. » Cet étrange vestige de l'enfance donne accès au coeur du livre et à une réflexion sur les ravages concomitants produits par les familles et les sociétés, sur le curieux mélange de rébellion et de sens de l'honneur qui a permis à Jessica Mitford de faire résonner dans le titre héréditaire d'honorable tous les tourments et tous les bonheurs de sa vocation d'écrivain. Au-delà de sa dimension personnelle et anecdotique très émouvante et attachante, ce texte offre une réflexion assez ironique sur la passion « totalitaire » qui s'est emparée d'une famille aristocratique anglaise. Ce récit autobiographique de la plus rebelle d'entre elles permet de découvrir une période cruciale du XXe siècle à travers les destins contrastés de six soeurs.
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