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Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale

Couverture du livre « Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale » de Gerard Giuliato aux éditions Pu De Nancy
  • Nombre de pages : 288
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Entre l'An Mil et la Renaissance, la Lorraine se couvrit de près de 300 châteaux et maisons fortes. Lieux de résidence noble mais aussi centres administratifs et militaires, ils furent le symbole visible du pouvoir seigneurial jusqu'à la guerre de Trente Ans. Depuis 1634, les conflits successifs... Voir plus

Entre l'An Mil et la Renaissance, la Lorraine se couvrit de près de 300 châteaux et maisons fortes. Lieux de résidence noble mais aussi centres administratifs et militaires, ils furent le symbole visible du pouvoir seigneurial jusqu'à la guerre de Trente Ans. Depuis 1634, les conflits successifs et l'évolution de l'économie et de la société se sont conjugués pour en effacer les vestiges. Seule une patiente enquête menée depuis près de 25 ans dans les archives et sur le terrain permet aujourd'hui d'en mesurer la diversité et de connaître l'identité des occupants.Par une série d'approches ciblées, l'ouvrage fournit les éclairages nécessaires à la compréhension de ce phénomène. Il souligne le rôle majeur joué par les princes dont les évêques de Metz dès le 10e siècle mais aussi la vitalité de leurs vassaux, autorisés à se doter de résidences fortifiées à partir du milieu du 13e siècle.Par une série d'études ciblées sur différents secteurs de la région, l'ouvrage fournit les clés nécessaires à la compréhension du phénomène. Il révèle une évolution de l'architecture défensive rythmée en trois séquences.La première génération correspond aux enceintes polygonales ou ovoïdes appuyées sur un donjon quadrangulaire comme à Mousson, Amance, Marimont, Châtenois ou Dabo qui affectionnent les sommets de collines ou les éperons barrés.La seconde génération adopte, à partir de 1250, le plan généralement quadrangulaire avec tours de flanquement comme à Blâmont, Custines, Pompey, Pierrefort ou Gombervaux sous l'influence capétienne.La troisième séquence, à partir de 1420, conserve le plan quadrangulaire mais adapte les murs aux impératifs de l'artillerie à poudre. Les édifices deviennent plus compacts et plus massifs et se dotent de canonnières comme à Manderen, Aulnois-sur-Seille, Ogéviller, Nomeny ou Moyen.Au début du 16e siècle, Blénod-les-Toul ouvre un nouveau chapitre qui annonce le château résidentiel de la Renaissance où le caractère défensif commence à s'estomper.Ainsi, par touches successives, l'auteur parvient à distinguer les caractères qui différencient les différents types d'habitat aristocratique du Moyen Âge dont les vestiges sont une composante souvent méconnue du patrimoine historique et culturel de la région.

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