"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
Perdu sur une saignée de bitume traversant l'étendue forestière, Monsecours ne compte que des habitants rugueux façonnés par un environnement difficile. Pas de héros dans la grisaille de ce morne village. Uniquement des gens simples. Alors, oui, on dit que certains habitants s'adonneraient à la boisson pour tromper leur ennui. On dit tellement de choses, mais on ne connaît pas Monsecours. On ne connaît pas Gabriel, le ramasseur, Maurice, le vaguemestre, ou Mado la tenancière du Repos. On ne connaît pas plus, le Comité qui administre d'une main de fer dans un gant de pierre le triste village. D'ailleurs, on ne s'arrête pas à Monsecours, sauf un jour, une auto-stoppeuse. Mais voulait-elle vraiment s'arrêter ? Et dans la fange de ce village poussera une fleur d'espoir, ou pas. On ne distingue pas les ombres dans la grisaille. Oui, on dit tellement de choses sur cet endroit... et jamais rien de bon. Si j'étais vous, je ne tarderais pas à prendre la route, il commence à faire sombre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Le jury et les internautes récompensent ce roman publié aux éditions l’Arpenteur
Le jury et les internautes récompensent la bande dessinée publiée cette année aux éditions Delcourt