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Totalement d'accord avec toi! J'ai visité l'expo la semaine dernière après lecture du roman graphique.
1949. Depuis la mort d'Alfred Stieglitz trois ans auparavant, Georgia s'est réfugiée dans son Ghost Ranch au Nouveau Mexique, avec ses copines Maria Chabot, Anita Pollitzer et la secrétaire Doris Bry, pour faire l'inventaire du patrimoine de photos et de dessins de Stieglitz. À travers ce travail complexe, Georgia retrace son propre chemin, dans la vie et dans l'art : de l'école des arts (Chicago 1905) jusqu'à la consécration comme première artiste femme américaine (1943) et à sa carrière des dernières années.
Luca De Santis retrace la carrière d’une femme peintre, Georgia O’Keeffe avec pour point de départ, l’année 1949 sur fond de flashbacks chronologique. Avec ce process nous comprenons et découvrons peu à peu l’a caractère et l’art de ce personnage assez complexe. Une passion qu’elle a vécu avec un homme Alfred Stieglitz qui fut son mentor autant qu’elle était sa muse.
Un troisième protagoniste original s’invite dans la narration permettant une immersion totale dans les pensées de Georgia.
Le dessin de Sara Calaone est d’une beauté saisissante ! Une mise en page singulière et déstructurée qui interpelle et nous plonge avec aisance dans la vie de l’artiste . Une réelle envie de revoir son crayon en bulles !
Je découvre cette femme grâce à cette biographie, plus séduite par les passages artistiques que par sa relation avec Alfred, je n’aurais pas dit non à plus de planches consacrées à son art !
La biographie en BD, c’est le pied ! Serais-je allé à la découverte de Georgia O’Keeffe sans cet album ? Probablement pas…
Je n’aurais donc pas découvert cette artiste unique en son genre : déterminée, engagée, confiante mais perclus de doutes, caractérielle et intransigeante. Une artiste qui n’a jamais été là où on l’attendait, qui n’a jamais crée ce que les autres la voyait créer.
On suit Georgia tout au long de sa vie, les moments importants nous sont racontés de 1907 à 1970 : son entrée à l’école des arts de New-York, sa rencontre capitale avec le photographe Albert Stieglitz, de sa première exposition à sa première rétrospective.
J’ai été très impressionné par le travail graphique qui est sublime. Le trait charbonneux en bichromie est souvent teinté d’influences picturales tantôt cubistes, tantôt surréalistes. Le découpage libre ajoute aussi au caractère puissant du personnage de Georgia.
Au final, voilà encore l’exemple de ce que la BD peut offrir de mieux : une biographie superbe d’une artiste complexe et méconnue.
Quel magnifique complément à l’exposition que ce très bel album sur Georgia O’Keeffe ! Scénarisé par Luca de Santis et Sara Colaone, il est dessiné par cette dernière et édité conjointement par Steinkis et le Centre Pompidou.
La vie de Georgia O’Keeffe est racontée sous l’angle de l’artiste et de la femme. Le scénario débute alors que l’artiste s'est installée au Nouveau Mexique. Son mari le photographe Alfred Stieglitz étant décédé, c’est elle qui doit faire l’inventaire de son œuvre. Aidée de son assistante, c’est l’occasion de lui raconter sa vie, depuis l’année 1907 où elle arrive, à New York pour y faire ses études.
Ses années d’études, ses années d’enseignement, sa rencontre avec Alfred Stieglitz à la Galerie 291, ses débuts dans la peinture, sa dépression. Tous ces épisodes de sa vie sont relatés à la première personne. Cela nous donne l’impression d’écouter Georgia O’Keeffe. L’alternance entre le présent et le passé donne beaucoup de rythme à l’existence de cette femme. L'artiste a consacré toute sa vie à la peinture et est devenue une peintre majeure de ce 20e siècle. Même s'il faut bien le reconnaître, son œuvre est davantage connue aux États-Unis qu’en Europe.
Les dessins à dominante ocre, jaune et bleu sont certainement une référence aux couleurs des paysages du Nouveau Mexique. Ils permettent de découvrir la vie de la "plus grande artiste femme américaine". On retrouve parfaitement les traits de cette magnifique femme pendant sa jeunesse. Ainsi que le visage ridé et buriné par le soleil, au crépuscule de sa vie.
Les auteurs ont choisi de ne faire figurer dans cet album, que très peu de tableaux. Pourquoi ce choix ? Serait-ce pour des questions de droit à l’image ? Ou bien pour donner la primauté à la femme et à l’artiste plutôt qu’à son œuvre ?
Pour mieux découvrir l’œuvre Georgia O’Keeffe, n’hésitez surtout pas à vous rendre au Centre Pompidou. Et la lecture de l'album, avant de découvrir la rétrospective, est à mon sens la meilleure façon de procéder. Cela permet de mieux appréhender et comprendre la richesse du travail de cette immense artiste.
Totalement d'accord avec toi! J'ai visité l'expo la semaine dernière après lecture du roman graphique.
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