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Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais t.2 ; Audomarois, Haut-Pays, Boulonnais et Calaisis

Couverture du livre « Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais t.2 ; Audomarois, Haut-Pays, Boulonnais et Calaisis » de Philippe Seydoux aux éditions Morande
  • Date de parution :
  • Editeur : Morande
  • EAN : 9782902091362
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans ce second volume consacré au Pas-de-Calais, le lecteur trouvera trois région assez différentes : celle de Saint-Omer, riche en demeures du XVIIIe siècle; celle de Boulogne et de Calais, longtemps rattachée à la Picardie, qui rassemble de très nombreux manoirs construits dans l'austère... Voir plus

Dans ce second volume consacré au Pas-de-Calais, le lecteur trouvera trois région assez différentes : celle de Saint-Omer, riche en demeures du XVIIIe siècle; celle de Boulogne et de Calais, longtemps rattachée à la Picardie, qui rassemble de très nombreux manoirs construits dans l'austère pierre dure locale ; et l'arrière-pays du Touquet avec le Haut-Pays. A l'exception du chàteau de Boulogne, des ruines de Fressin et de Montcavrel, et de la belle tour de Wierre-au-Bois, le Moyen Age n'a pas laissé de vestiges notables. Longtemps rattaché à la Picardie, comme toute la côte, le Boulonnais possède quelques « vrais » chàteaux comme la Caucherie, Bellebrune, Lozembrune, Souverain-Moulin, Pont-de-Briques et surtout le majestueux Colembert, mais il compte surtout de très nombreuses demeures plus modestes, regroupant sous le nom de manoirs de petits logis plus ou moins fortifiés et d'aimables maisons des champs du XVIIIe siècle : Audisque, Billauville, l'Espagnerie, Doudeauville, la Fresnoye, Hesdin l'Abbé, Senlecques et bien d'autres. Moins accidenté, le Calaisis offre un choix plus limité : ce sont généralement des demeures de la fin du XVIIIe et du début du XIXe, comme Audruicq, Zutkerque, la Quennevacherie et surtout la Bien Assise, élevée en 1806, dit-on, sur des plans de Ledoux. Nous nous devons de mentionner pour mémoire le grand chàteau d'Hardinghem détruit au XXe siècle, et son annexe de la Trésorerie, exceptionnel exemple de folie datée de 1768, dépecée et abattue en 2006 dans une indifférence quasi générale. Les chàteaux de l'Audomarois évoquent la société urbaine, aimable et cultivée, qui y venait l'été : Clarques, Laprée, Roquetoire, Blendecques, les grand et petit chàteaux de Wisques, Eperlecques, Wismes et les deux maisons des champs de l'abbaye de Saint-Bertin , à Salperwick et la Cloquette. Appauvri par les obus anglais visant les rampes de V1 dissimulées dans les bois, le Haut-Pays recèle plusieurs chàteaux : Bertronval, Campagne, Hesmond, Recq, Rosamel, et quelques manoirs à Hodicq, Montcavrel, Parenty et Prédefin. Quant au chàteau de Bomy, il tient une place à part : imposante demeure élevée vers 1770 par le marquis de Trazegnies, il doit à son achat par un membre influent du nouveau régime révolutionnaire d'avoir conservé intacts sa distribution et son décor intérieur. Le parc de Verchin tient une place de choix parmi ceux de la région où ont par ailleurs travaillé trois grands paysagistes du XIXe siècle : les frères Bühler à Bellebrune, Louis-Sulpice Varé à Torcy et à Monthuys, et François Duvilliers à Roquetoire. Quant à ceux de Rosamel, de Bomy, de Wandonne, de la Cressonnière et de Nielles-les-Ardres, des plans en rappellent le tracé.

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