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Gagner la guerre

Couverture du livre « Gagner la guerre » de Jean-Philippe Jaworski aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070464272
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Nouvelle édition en 2015

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Avis (3)

  • Un roman intéressant, mais qui a laissé chez moi une sorte de doute quant à ma capacité de le conseiller. Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé - l'intrigue est bien développé, les personnages principaux sont profonds, chacun a ses propres secrets et ambitions, je n'ai rien à dire...
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    Un roman intéressant, mais qui a laissé chez moi une sorte de doute quant à ma capacité de le conseiller. Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé - l'intrigue est bien développé, les personnages principaux sont profonds, chacun a ses propres secrets et ambitions, je n'ai rien à dire là-dessus. Cependant, j'ai failli abandonner la lecture à plusieurs moments qui m'ont paru extrêmement longs pour pas grand-chose, alors que d'autres points mériteraient peut-être plus d'attention (comme par exemple l'ami de Benvenuto qui a été tué dans les bois après l'avoir aidé). Finalement, et ça m'a chiffonée plus que tout autre chose, les personnages féminins sont presque inutiles au cours de l'histoire, l'auteur ne cesse de les remettre au second plan. Et même les plus remarquables entre elles sont réduites au rôle de pions à la fin de ce premier tome, je trouve que cela constitue une grande faiblesse du livre. Bref, un roman qui ne m'a pas déplu, mais qui ne m'a pas pour autant donné envie d'en découvrir la suite.

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  • Dès le premier chapitre je me suis demandé ce que j'étais venue faire dans cette galère !
    C'est quasi-exclusivement narratif, du moins au début, et pour moi ce type de récit c'est l'enfer car j'aime quand il y a des dialogues. En gros je m'y suis ennuyée à mourir, surtout quand il n'est...
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    Dès le premier chapitre je me suis demandé ce que j'étais venue faire dans cette galère !
    C'est quasi-exclusivement narratif, du moins au début, et pour moi ce type de récit c'est l'enfer car j'aime quand il y a des dialogues. En gros je m'y suis ennuyée à mourir, surtout quand il n'est question que de combats sur mer (au début toujours). Et comme de surcroît il s'agissait là d'une Lecture Commune, et que je n'abandonne jamais une LC, et que le livre comporte 979 pages, je me suis dit que j'étais certainement complètement maso et née pour souffrir.
    Ah oui, parce que le narratif a sur moi un effet soporifique qui m'empêche de retenir ce que je lis.

    En fait, ma lecture a suivi une courbe sinusoïdale : des moments de grand intérêt alternés par des passages d'un ennui profond car très politiques, jusque la moitié du livre.

    Don Benvenuto Gesufal est le narrateur et il s'adresse directement à moi, lectrice. C'est un sale type, un odieux salopard, espion et tueur à gage du Podestat Leonide Ducatore, et bien sur totalement sans coeur. Mais... il est parfois tellement drôle.
    À sa décharge il faut reconnaître qu'il gravite dans un furieux panier de crabe, et lui au moins assume ce qu'il est, contrairement à d'autres qui avancent à visage couvert et n'en sont pas moins ignobles.

    C'est une lecture instructive et d'un point de vue politique on se rend compte de toutes les magouilles dans ce domaine et ça nous fait comprendre, si besoin était, à quel point il faut être retors pour être une bête politique. Hélas de ce point de vue là j'y ai trouvé des longueurs infernales car la politique me rebute au plus haut point. Pourtant c'est un roman prenant qu'on n'a pas envie de lâcher.

    L'histoire est incroyablement fouillée, hyper construite avec une multitude de personnages, d'événements, de lieux, et de descriptions de tous ordres.
    L'écriture est magnifique, érudite, poétique parfois, même l'argot est savamment utilisé, et le tout est d'une fluidité absolue.
    Ce livre, une fois refermé sur le mot fin, a continué de m'habiter.

    Ma conclusion, mais je le sais depuis longtemps, c'est qu'il ne faut jamais lâcher une lecture à priori rébarbative car bien souvent on finit par découvrir un absolu bonheur littéraire.

    Et la fin est d'une beauté absolue dans sa concision tellement évidente ! À elle seule elle est un condensé de l'esprit de ce livre.

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  • Gagner la guerre est vraiment un excellent livre, que j'ai énormément apprécié pour de multiples raisons.
    D'abord, Benvenuto, le héro, n'est justement pas vraiment l'archétype du héro. Au contraire, bien qu'il soit le personnage principal, il n'hésite pas à tuer, mentir trahir, etc, afin...
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    Gagner la guerre est vraiment un excellent livre, que j'ai énormément apprécié pour de multiples raisons.
    D'abord, Benvenuto, le héro, n'est justement pas vraiment l'archétype du héro. Au contraire, bien qu'il soit le personnage principal, il n'hésite pas à tuer, mentir trahir, etc, afin d'arriver à ses fins. Néanmoins, il est le narrateur, aussi on ne peut pas s'empêcher de l'apprécier, malgré les atrocités qu'il commet. C'est fort original.
    Ensuite, j'ai adoré Ciudalia, la cité principale. En effet, d'un point de vue politique, elle extrêmement ressemblante à la République Romaine, et pourtant, le niveau technologique est plutôt proche du XVII ème siècle. C'est une combinaison très inintéressante, qui permet beaucoup de scénario originaux.
    Enfin, le niveau de suspense est particulièrement élevé. Le héro va de péripéties en péripéties, et on attends sans cesse la suie des événements, au point de ne tout simplement plus pouvoir lâcher le livre.
    Bref, un bouquin vraiment vraiment super, que je conseille vivement à tout les amateurs de Fantasy.

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