80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le travail de François Rouan, né à Montpellier en 1943, est depuis longtemps exposé à travers le monde mais l'artiste n'avait jamais fait l'objet d'une rétrospective dans sa ville natale.
Le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole a souhaité mettre son oeuvre en lumière et revenir à la source de son art, la peinture, dont il n'a de cesse d'interroger la nature et d'en livrer sa vision, libre et unique.
« La peinture véritable se révèle là où l'objet opère une résistance à livrer entièrement son image » (François Rouan).
Marqué par les papiers découpés de Matisse et son amitié avec Balthus lors de son séjour à la Villa Médicis, François Rouan ne suit cependant aucun chemin préétabli. Inventée dès les débuts de sa carrière vers 1965, sa technique du tressage - audelà d'un procédé, un véritable état d'esprit - est le fil rouge de cette exposition dans la mesure où elle gouverne l'oeuvre de l'artiste.
En présentant une soixantaine de tableaux, choisis parmi les plus importants, pour jalonner ces cinq dizaines d'années de création de 1966 à 2016 , l'exposition nous invite à découvrir cette oeuvre prolifique, qui oscille entre une monochromie presque austère et une exubérance colorée avec en filagramme, la représentation du corps, omniprésente. Elle est également l'occasion de présenter les dernières peintures sorties de l'atelier de l'artiste et encore jamais montrées au public.
Le catalogue comprend notamment cinq essais qui apportent des clés de lecture nouvelles sur l'oeuvre de l'artiste ainsi qu'une chronologie très complète et accompagnée de visuels inédits.
Exposition : Montpellier, Musée Fabre, du 4 février au 30 avril 2017.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année