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« C'est là encore un texte arraché à l'oubli, à la mort, que celui-ci. Pour autant, rien de désespéré, aucun chant du cygne... » (Préface).
L'oubli, la mort, le temps, la vie, l'art, la beauté, il en sera question tout au long de cet hommage « à cette improbable ville de Venise ». Ces Fragments vénitiens de Christian Andrès composent ainsi un singulier récit fait de souvenirs et d'impressions de séjours parfois distants (1982, 2011, 2014), de temps s'entremêlant, et de lectures plus ou moins en écho à la partie autobiographique (avec Hugo Pratt, Le Baron Corvo, Ruskin). Tout s'entremêle, la réalité durant tel ou tel séjour, les impressions et les souvenirs personnels et littéraires. Sans oublier quelques brèves réflexions philosophiques, surtout sur le temps humain si éphémère et les précieux vestiges d'une grandeur passée. Hommage donc à la beauté, certes, mais aussi à la singularité, sans oublier la touche finale lucide et inquiétante qui rappelle les graves menaces planant toujours au-dessus et tout autour de ce joyau qu'est « la Sérénissime ».
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