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Nous parlons sans cesse des peintures, nous leur consacrons des livres, des préfaces, des comptes rendus.
Tout cela pour les mettre en perspective, les expliquer, pour dire leur intérêt, déchiffrer leur signification.
L'ouvrage de michael baxandall prend au sérieux ces activités qui ont une parenté aujourd'hui lointaine mais pas complètement interrompue avec l'ekphrasis de la renaissance.
C'est une analyse épistémologique des conditions de notre compréhension et de notre aperception des oeuvres. en ce sens, ce livre a quelque chose d'un grand ouvrage théorique - quelque chose d'une critique de la vision pure.
Il s'agit, pour baxandall, de comprendre comment nous interprétons les formes d'une oeuvre d'art par rapport aux intentions qui nous paraissent avoir présidé à sa production. comment se fait-il qu'une oeuvre soit comme elle est et comme, pensons-nous, elle a été voulue par son auteur ?
Le titre formes de l'intention doit recevoir ici toute sa force : c'est une structure qui seule permet d'appréhender des intentions.
C'est une structure encore qui seule permet aux intentions d'exister. nous ne comprenons rien à ce qui échappe à une structure de déterminations conceptuelles et nous ne créons rien, non plus, en dehors de telles structures.
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