Dans Ferrocarril blues, un diariste se fait passeur de mémoire en hommage aux travailleurs victimes d'une mésaventure décalée à notre époque moderne. Il a peint avec son regard les paysages et a traduit sans trahir les sentiments de ces hommes en jaune dont il a fait partie et à qui il dédicace son journal.
Se dégage une vision pervertie de la technique : les conditions inhumaines du travail des ouvriers du rail. Episode lotois où le prix à payer pour remettre en état une ligne de chemin de fer est trop fort . soudain, des vies sont mises en danger.
Bestial, un chef indigne surnommé « el perro », ce « chien » qui aboie et dirige en tyran.
Ce témoignage est digne d'être considéré comme un bien commun, culturel, rattaché au vécu du Lot en 2008.
L'auteur nous révèle que tout près de chez nous, les moyens d'accéder au progrès ne sont pas exempts de barbarie ni de connotation assassine envers la condition humaine.
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