Et je reprends la plume... est un triptyque où la sérénité finale succède à des états critiques et à des évocations sentimentales, après la colère, la révolte initiale contre l'insignifiance, la mort absurde, tout ce qui aliène l'homme, la société consumériste - qui prétend se faire passer pour le nec plus ultra - et tout le « bling-bling » actuel... Ce poème « aviaire » atypique n'exclut ni l'ironie, ni l'humour noir, voire la satire, ni l'écriture automatique, et sait harmoniser introspection, lyrisme érotique et symbolisme (parfois quelque peu ésotérique), tout en n'étant pas « une tour d'ivoire »... Bien au contraire, il s'agit d'une quête profondément humaine au sein d'un environnement sociétal aliéné et aliénant. C'est ainsi que l'image récurrente de l'oiseau - à laquelle vient se surimposer in fine celle du cristal - dit avec lucidité et émotion un désir lancinant - individuel, universel et éternel - de pureté, de liberté et de « lumière », qu'ici même vient sublimer l'amour d'une femme vécu intensément.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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