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En finir avec Eddy Bellegueule

Couverture du livre « En finir avec Eddy Bellegueule » de Edouard Louis aux éditions Seuil
  • Date de parution :
  • Editeur : Seuil
  • EAN : 9782021117707
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Élevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par... Voir plus

Élevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par s'interroger sur cette homosexualité dont on le taxe avant même qu'il éprouve le moindre désir. Mais la véritable persécution ne vient-elle pas du conditionnement social ? Il parviendra à s'arracher à cette chape écrasante, qui donne au récit une allure zolienne, et à imposer sa personnalité en poursuivant des études de théâtre à Amiens, loin de l'enfer familial et villageois qu'il a connu. Ce texte, psychologiquement frappant, dresse un tableau saisissant d'un monde populaire brutal et sensiblement archaïque. Mais la finesse de l'auteur, par ailleurs sociologue, resitue dans un contexte social le drame familial qui aurait pu devenir une vraie tragédie individuelle. Comment échapper à la détermination ? Comment chaque être peut-il inventer sa liberté ?

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Articles (4)

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Avis (63)

  • La première chose que l’on pense en ouvrant le roman, c’est : timing parfait, la parution coïncide avec les derniers relents nauséabonds, homophobes et racistes de la manif pour tous.
    La deuxième chose, c’est, voici un deuxième Voyage à Reims, d’ailleurs le livre est dédié à Didier...
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    La première chose que l’on pense en ouvrant le roman, c’est : timing parfait, la parution coïncide avec les derniers relents nauséabonds, homophobes et racistes de la manif pour tous.
    La deuxième chose, c’est, voici un deuxième Voyage à Reims, d’ailleurs le livre est dédié à Didier Eribon.
    Sauf que voilà c’est un roman, donc pas une étude sociologique, donc pas une étude de terrain dans laquelle le sociologue avec sa boîte à outils théoriques et méthodologique décortique les faits. Non, un roman. Donc on pense, fiction, donc réécriture, réinvention, transformation du vécu brut, mise à distance par l’écriture. Or la précision des faits, l’absence de filtre littéraire semble suggérer que le roman est en fait un témoignage autobiographique… ce dont se défend l’auteur….
    Du coup on est un peu perdu. La description sans complaisance de la famille d’Eddy, de son milieu, de son village, de la pauvreté ambiante, le thème de la fuite comme seule issue de ce milieu présenté comme abject semble alors suggérer un roman à charge, un procès fait à sa famille, à son milieu etc…. on pense alors au dépaysement des procès particulièrement explosifs pour permettre à la justice d’être rendue sereinement… sauf que là encore, Eddy c’est l’auteur, le village d’Eddy est le village de l’auteur, la famille d’Eddy, c’est la famille de l’auteur etc…
    Et les journalistes à sensation de s’engouffrer dans la brèche et d’aller photographier ladite famille pour mettre un nom sur le visage des personnages mal dégrossis du roman…Soit, sauf que la littérature et la critique littéraire ont normalement d’autre visées que le fact checking.
    On aimerait dire pouvoir dire avec ceux qui défendent la conviction qu’un écrivain n’a pas à se justifier ni à s’expliquer, qu’un individu, de la même manière, écrivain ou pas, n’a pas à se justifier de ses origines. Le prix à payer pour faire partie de l’élite intellectuelle parisienne, serait-il le dénigrement en flèche de sa propre famille, plutôt qu’une prise de distance aussi résolue que discrète? La vraie liberté consiste-t-elle à s’échapper de son milieu d’origine pour se laisser ensuite dicter les codes de son milieu d’adoption et d’élection sans les remettre un tant soit peu en question?
    Et si l’on comprend parfaitement l’impossibilité de devenir ce que l’on est, de s’épanouir dans ce milieu, sclérosés par les problèmes socio-économiques, si l’on comprend ce besoin de fuite pour inventer sa propre vie, on aurait aimé un peu moins de voyeurisme dans le roman ou du moins quelques filtres qui auraient empêché lecteurs et medias de se repaître des détails les moins reluisants.

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  • Je ressors un peu groggy de cette lecture. C'est dur. Les phrases sont dures, les mots sont durs, la vie est dure pour le jeune Eddy. Homosexuel, il se fait mener la vie dure par ses parents, ses connaissances, ses camarades. Ce n'est pas quelque chose accepté dans son village natal perdu en...
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    Je ressors un peu groggy de cette lecture. C'est dur. Les phrases sont dures, les mots sont durs, la vie est dure pour le jeune Eddy. Homosexuel, il se fait mener la vie dure par ses parents, ses connaissances, ses camarades. Ce n'est pas quelque chose accepté dans son village natal perdu en pleine Picardie des années 2000.

    C'est écrit "roman" sur la couverture, je ne saurai dire quelle est la part de vérité dans le récit (95-100%?). On peut aussi voir ce "roman" comme un livre politique (à mettre en parallèle avec les résultats du FN dans ce Nord-Nord-Est de la France, les propos des parents qui se méfient des Noirs, des Arabes, car ils en ont vu à la télé) ou comme un cours de sociologie. Cela permet d'éveiller les consciences et de montrer qu'il existe encore en France des coins reculés où l'avenir des enfants est déjà tout tracé (garçon, tu finiras à l'usine, fille, tu seras femme au foyer) et où la perspective d'ascension sociale est nulle et systématiquement critiquée (les "bourges" sont aussi mal vus que les Arabes). Ce qui est frappant aussi, c'est le comportement des professeurs qui ne parviennent pas à détecter la souffrance du jeune Eddy. Je sais bien qu'un professeur n'est pas une assistante sociale mais quand même. Edouard Louis semble ne rien cacher, ne rien taire, il y a peut-être des passages qui auraient dû l'être tellement les faits sont à la limite du supportable. Un choc.

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  • j'ai acheté le livre dès que j'en ai entendu parler et j'ai été profondément déçue. Le livre n'est pas à la hauteur de la présentation. Je ne remets pas en cause la souffrance de l'auteur mais il me semble que l'écriture adoptée n'en fait pas un très bon livre

    j'ai acheté le livre dès que j'en ai entendu parler et j'ai été profondément déçue. Le livre n'est pas à la hauteur de la présentation. Je ne remets pas en cause la souffrance de l'auteur mais il me semble que l'écriture adoptée n'en fait pas un très bon livre

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  • Il me semble que l'auteur n'a jamais pu choisir entre la prose et le documentaire vérité. Son récit, souvent alerte, se perd dans les méandres d'une télé-realité qui finit par nous dégoûter. L'auteur a voulu décrire pour comprendre. Il parvient surtout a choquer. On devient le spectateur gêné de...
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    Il me semble que l'auteur n'a jamais pu choisir entre la prose et le documentaire vérité. Son récit, souvent alerte, se perd dans les méandres d'une télé-realité qui finit par nous dégoûter. L'auteur a voulu décrire pour comprendre. Il parvient surtout a choquer. On devient le spectateur gêné de sa triste vie. Et curieusement, on n'éprouve aucune compassion. Depuis le "grand cahier" d'Agota Kristof, plus personne n'a réussi a toucher âme en décrivant la cruauté crue.

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  • On se dit (pendant et après lecture) que c'est gros, tellement gros qu'on croirait la famille Groseille de "La vie est un long fleuve tranquille". C'est pas possible que ça existe ce genre de famille, on comprend qu'il ait voulu changer de nom, passer à autre chose. C'est dur, violent. A ce...
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    On se dit (pendant et après lecture) que c'est gros, tellement gros qu'on croirait la famille Groseille de "La vie est un long fleuve tranquille". C'est pas possible que ça existe ce genre de famille, on comprend qu'il ait voulu changer de nom, passer à autre chose. C'est dur, violent. A ce demander si il n'y a pas une part de fiction dans cette histoire. Après tout, c'est un roman, pas une autobiographie.

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  • Élevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par...
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    Élevé dans une famille ouvrière de Picardie, Eddy ne ressemble pas aux autres enfants. Sa manière de se tenir, son élocution, sa délicatesse lui valent de nombreuses humiliations et injures, tant par ses camarades de classe que par son père alcoolique et sa mère revêche. Lui-même finit par s’interroger sur cette homosexualité dont on le taxe avant même qu’il éprouve le moindre désir. Mais la véritable persécution ne vient-elle pas du conditionnement social ? Il parviendra à s’arracher à cette chape écrasante, qui donne au récit une allure zolienne, et à imposer sa personnalité en poursuivant des études de théâtre à Amiens, loin de l’enfer familial et villageois qu’il a connu. Ce texte, psychologiquement frappant, dresse un tableau saisissant d’un monde populaire brutal et sensiblement archaïque. Mais la finesse de l’auteur, par ailleurs sociologue, resitue dans un contexte social le drame familial qui aurait pu devenir une vraie tragédie individuelle. Comment échapper à la détermination ? Comment chaque être peut-il inventer sa liberté ?

    "Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."
    En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
    Voici donc la présentation de l'éditeur et la quatrième de couverture de ce qu'on ne saurait qualifier réellement de "roman", même si c'est ce mot qui est inscrit sous le titre. Une présentation lisse, sage, élogieuse, une quatrième de couverture érudite et intellectuelle, à l'image du jeune normalien en pull à col V que l'on a abondamment vu dans les médias depuis la sortie de son livre. Un livre qui n'est assurément pas un roman, ni même une auto-fiction mais bien plutôt une autobiographie. Rien n'est fictionnel et cela est explicitement revendiqué par l'auteur, qui constate et décrit, "pour comprendre". Qui n'épargne rien au lecteur de ce que lui-même a vécu, senti et ressenti, allant au bout du réalisme, jusqu'à consacrer tout un chapitre à l'histoire d'un cousin alcoolique, cancéreux et qui a fini en taule, jusqu'à narrer par le menu et en détail le visionnage de films pornos et le mime de scènes de sodomie avec des cousins et voisins, jusqu'à nous restituer le son des ébats de ses parents entendus à travers la porte de leur chambre...

    La lecture du récit crée un sentiment de malaise. À l'image de sa mère, on se retrouve partagé "entre le désarroi, la honte et l'agacement". L'émotion aussi. À l'évidence, le jeune Eddy a vécu et subi, physiquement et psychologiquement, des violences terribles, en raison de sa différence dont, dit-il, il ignorait la genèse. Une "ignorance qui [le] blessait". Il se sent exclu, toujours en marge, "élément isolé" même quand il participe à certaines activités, "choses dérisoires pour un adulte qui marquent un enfant pour longtemps". Il semble bien que ces choses ne soient pas encore passées pour le jeune adulte qu'il est du côté du "dérisoire" ou du "négligeable".

    Après avoir vainement tenté de s'intégrer, de s'adapter, il en arrive à la conclusion qu'il lui faut "tout rejeter de ce monde". Et fuir. Pas immédiatement, bien sûr, "on ne pense pas spontanément à la fuite parce qu'on ignore qu'il existe un ailleurs". Mais "on ne change pas si facilement" et "cette volonté d'exister autrement" se heurte à la résistance du corps. Il apparaît de toute façon impossible de changer à l'intérieur du monde dans lequel il est né. Le salut ne viendra que de l'internat du lycée Madeleine-Michelis, à Amiens. Loin de sa famille. Loin d'ici.

    Nul ne peut nier les souffrances du jeune Eddy, ni la sincérité d'Edouard dans ce récit, ni la nécessité impérieuse d'exprimer, de dire, pour "tenter de comprendre". Ce que l'on a davantage de mal à comprendre, en revanche, c'est la forme, le style, le genre choisis. Pourquoi justement, ne pas écrire un roman, une vraie fiction, avec de la distance, de la nuance et plus de finesse ? Il y mille façons de parler de la différence, de l'inadaptation, de la violence d'un milieu dans lequel on ne se reconnaît pas et dans lequel on ne trouve pas sa place, de façon plus subtile, plus délicate et moins impudique. De ne pas mettre "je" en scène, encore moins sa famille. Sans doute l'auteur n'a-t-il pas voulu juger, juste constater et comprendre. Le problème, c'est que, malgré la tendresse que l'on peut deviner envers sa mère, un certain mépris se dégage de l'ensemble. Un mépris de classe envers un milieu contre lequel il s'est insurgé et qu'il a rejeté, comme lui-même s'y est senti rejeté. Renvoyer les mots blessants, "les dire aux autres pour qu'ils cessent d'envahir tout l'espace de [son] corps". La violence des mots remplace celle des poings mais la brutalité n'en est pas moins forte. Elle change seulement de camp, d'armes, de codes.

    Le problème n'est pas de décrire, de dire la réalité d'un milieu défavorisé, ouvrier, pauvre, intolérant, inculte, parfois raciste et homophobe, touché par le chômage et l'alcoolisme, bien au contraire. Le problème vient de la façon de le dire. Et les moyens employés ici sont dérangeants, parce que blessants, personnels et impliquant ses proches sans aucun discernement. Son livre aurait pu s'intituler, selon son expression, "les excuses sociologiques" s'il s'était agi d'une étude sociologique, neutre et objective, qui expliquent véritablement certains comportements, certaines réactions, certains rejets. Mais il n'en est rien, et les personnes – qui ne sont hélas pas de simples personnages de fiction – ne sont ni excusés ni même conviés. Ils sont convoqués, malgré eux, et l'on imagine que quelques-uns ont pu prendre certains mots, certaines phrases comme des crachats en pleine gueule, sans avoir de droit, ni d'argumentaire, de réponse.

    En refermant ce livre, on a peine à croire que cela suffira à son auteur pour en finir avec son enfance et ses souffrances, tant il laisse un goût de cendres et d'amertume. Contrairement à l'auteur, on n'a pas du tout envie de rire à la dernière ligne. Juste de lui souhaiter de parvenir à la résilience. Vraiment.

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  • Littérature"coup de poing" pour ce jeune homme qui gomme ,qui renie ,qui expulse radicalement sa famille et son milieu d'origine.
    Issu d'un milieu ouvrier assez fruste de Picardie, Eddy sera marginalisé par sa famille et le village par son attitude effeminée,d'où brimades physiques au...
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    Littérature"coup de poing" pour ce jeune homme qui gomme ,qui renie ,qui expulse radicalement sa famille et son milieu d'origine.
    Issu d'un milieu ouvrier assez fruste de Picardie, Eddy sera marginalisé par sa famille et le village par son attitude effeminée,d'où brimades physiques au collège,moqueries etc..;Il ne comprend pas bien lui-même qui il est ,fait d'énormes efforts pour se masculiniser et "séduire "des filles sans succés.Il découvre pourtant son homosexualité à 10 ans dans une grange avec cousin et copains.scènes qui se reproduiront fréquemment pour sa satisfaction. Il décidera un jour de fuir,de quitter la médiocrité qui l'entoure et ce par le biais d'un lycée éloigné qui lui permettra de faire du théatre.
    Apparemment ce jeune homme qui plus tard est entré à Normale Sup et fait de brillantes études doit cette "chance" à sa différence.D'ailleurs il dit lui_même"Parce que j'étais différent et qu'on m'a exclu,on m'a chassé et ça a été ma chance"
    Il a rompu avec sa famille qui l'aimait, certes à sa manière.Reste à lui souhaiter que la classe sociale à laquelle il aspire l'accepte totalement hors commisération ou curiosité,autre piège tendu à cet écrivain en herbe qui en fait n'accuse pas ,se contente de décrire,mais avec talent l'enfer qu'a été pour lui son enfance.

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