"Ego" est un thriller puissant et une formidable initiation à la complexité du monde contemporain
Dans les décombres d'un violent carambolage en plein Paris, la police découvre des morceaux de corps affreusement mutilés. Contrairement à ses collègues, la capitaine Laurence Milhau, chargée de leur identification, doute que ces morts soient liées à un règlement de comptes.
Soupçons que confirme l'appel de son ancien patron. Après des mois de silence, le commissaire Franck Somerset refait surface pour lui demander un service : identifier officieusement un jeune inconnu mêlé à la disparition suspecte du fondateur d'une startup nommée EGO. Pourquoi tant de mystère ? Pourrait-il s'agir des cadavres retrouvés dans l'accident ?
Pour la capitaine Milhau et le commissaire Somerset, c'est une étrange affaire qui s'annonce, faite de manipulation et de mensonges, de propagande et de vérités alternatives, qui les mettront sur la piste d'une invention tout aussi extraordinaire que dangereuse si elle venait à tomber entre de mauvaises mains...
"Ego" est un thriller puissant et une formidable initiation à la complexité du monde contemporain
J’ai découvert Persona, premier roman de l’auteur et j’avais beaucoup aimé. J’étais impatiente de me plonger dans Ego – Libère-moi. S’il s’agit de deux enquêtes différentes, nous retrouvons les mêmes personnages. Il s’agit d’une suite se déroulant deux ans après la précédente.
L’intrigue démarre sur les chapeaux de roues. Un grand-père est victime d’un accident de la route mortel. Dans sa voiture, sont retrouvés des morceaux de corps humains. Qui ont-ils ? Pourquoi ont-ils été démembrés ? Par qui ? L’enquête soulève de nombreuses questions sans réponses. En parallèle, nous retrouvons Elga, une jeune femme informaticienne chez Microsoft, qui jouait un rôle important dans Persona. Elga est très inquiète car son compagnon, Nicolas, ne donne plus signe de vie depuis son arrivée aux États-Unis. Ce dernier a créé EGO, une intelligence artificielle capable d’analyser le profil psychologique d’une personne via les réseau sociaux. Cet outil avant-gardiste pourrait bien susciter bien des convoitises…
Très rapidement, je me suis plongée dans l’histoire et j’ai eu du mal à reposer mon livre. Le roman est découpé en différentes parties mettant en scène plusieurs protagonistes. J’ai apprécié le fait de pouvoir vivre l’intrigue sous tous les angles. La thématique de l’intelligence artificielle est fascinante. Les GAFAM et la technologie sont très présents.
EGO est un savant mélange de thriller technologique et politique. J’ai aimé la manière dont l’intrigue est menée et retrouver certains personnages de Persona. L’écriture de Maxime Girardeau me plaît toujours autant. J’apprécie le regard qu’il porte sur la société. Pour conclure, un roman qui fait réfléchir sur les enjeux et menaces de l’intelligence artificielle, glaçant !
J'avais adoré Persona ; je suis un peu moins emballée par ce deuxième opus.
Je crois que je l'ai trouvé moins ancré dans la psychologie. Pourtant, C.G. Jung est bien présent. On retrouve son concept des archétypes de la personnalité (au nombre de 12), qui classe les personnes dans différents modes de fonctionnement. Chaque partie est dédiée à un protagoniste de l'histoire, et à un archétype : l'ange gardien, le dominant, le héros, le créatif ; à ceux-ci, l'auteur y ajoute le résilient.
J'ai d'ailleurs aimé suivre cette enquête à travers différents points de vue, mais ce concept a été quelque peu survolé, là où j'en attendais sans doute plus.
Le thème principal de ce roman est la manipulation. Manipulation inconsciente, ou manipulation consciente. Dans un but bienveillant, ou pour parvenir à ses fins coûte que coûte.
Notre vie est faite de petites ou de grandes manipulations. Et, au fil des années, on se rend compte que certain(e)s sont vraiment doué(e)s à ce petit jeu. Sans parler de ce qu'il se passe dans les "hautes" sphères.
Il sera d'ailleurs question ici de secrets défense, espionnage, contre-espionnage... Pas évident pour les enquêteurs de démêler tous les fils de cette histoire, quand le jeu de chacun n'est dévoilé que partiellement, et de manière très habile.
Malgré une petite déception, j'ai trouvé ce roman policier très bien mené et questionnant quant à notre monde actuel, l'omniprésence du digital, le traitement de nos données personnelles, et le développement des intelligences artificielles... Jusqu'où irons-nous ?
Tout commence par un accident de la circulation : la police va découvrir dans le coffre d'un véhicule de nombreux paquets contenant des morceaux de corps humains mutilés.
En parallèle, Elga s'inquiète de la disparition de son compagnon, directeur de la start-up EGO, qu'il a créée avec un ami russe. Elle demande de l'aide à Ariane qui a développé, quant à elle, un logiciel qui permet de tracer presque tout le monde.
Construit sur le modèle du roman choral, les points de vue des différents personnages s’enchaînent dans un laps de temps très court : du mardi 6 h 57 au mercredi 19 h16, avec un épilogue quelques mois plus tard, qui termine l'histoire tout en la relançant.
EGO est une intelligence artificielle qui fonctionne comme un super psychologue, qui dresse un profil précis et profond des utilisateurs des réseaux sociaux, en collectant toutes les informations que nous y laissons pour organiser ensuite toutes sortes de conditionnements : achats, création d'envie par la publicité... etc... Cette IA peut être très dangereuse si elle tombe entre de mauvaises mains et attire beaucoup de convoitises.
Cette intrigue mène une réflexion sur les dérives d'une mauvaise utilisation des réseaux sociaux, sur la manipulation, le mensonge, la propagande, les vérités alternatives. C'est glaçant.
On retrouve dans ce thriller les personnages de son premier roman "Persona", même si cette enquête est indépendante.
Je remercie Lecteurs.com et les Editions Fayard de m'avoir fait découvrir ce roman que j'ai apprécié, et qui 'a donné envie de découvrir "Persona".
Après une histoire de vengeance dans son premier opus « Personna », Maxime Girardeau a choisi de décliner en toile de fond, pour « Ego », les mécanismes de la manipulation. Et comme le stipule son éditeur, les deux romans peuvent, effectivement, très bien se lire indépendamment, l’un de l’autre. Néanmoins, quelques personnages, et pas des moindres, réapparaissent au fil des pages pour s’affirmer ou disparaître à jamais. L’histoire, si elle, se déroule sur un laps de temps restreint, très précisément de dimanche 8h56 à mercredi 19h16, la narration n’est pas pourtant pas linéaire. Cette option donne du souffle à l’enquête et charge l’intrigue d’urgence et d’angoisse incessantes.
Bien joué !
Je tempérerai pourtant mon enthousiasme par deux remarques.
La première tient aux (trop) nombreux éléments qu’intègre notre auteur, à l’instar de l’écrivain débutant qui pense que pour donner de l’épaisseur à son histoire, il est nécessaire de démontrer à son lecteur l’étendue infinie de ses références et connaissances.
La deuxième concerne la description de ses personnages dont les portraits manichéens, surtout les femmes qui sont toutes belles, fines et intelligentes, empêchent de les ancrer dans le réel et nuisent à l’idée de personnalités complexes.
Quoiqu’il en soit, le roman est captivant et j’ai été ravie que ma participation au concours lancé par lecteur.com m’ait amenée à découvrir cet auteur qui se balade naturellement et avec beaucoup d’aisance dans le monde du digitale.
Tout commence par un papi sans histoire qui meurt dans un accident de voiture contenant des morceaux de corps humains. Puis, une jeune femme qui recherche l'ami, chef d'entreprise IA, de sa meilleure amie. Il y a aussi l'exploitation des migrants par la mafia albanaise...
Plus tard, ces histoires s'entremêlent à la manière d'un film haletant avec une chronologie décalée jusqu'à ce que tous ces évènements se relient entre eux.
J'ai découvert ce milieu de l'intelligence artificielle à un point que je ne soupçonnais pas.
Je ne voudrais pas dévoiler l'intrigue, mais sont en jeu le pouvoir, l'argent et surtout la manipulation à tous les niveaux pour ce faire, avec en toile de fond l'amour et l'amitié.
Je ne connaissais pas l'auteur, Maxime Girardeau. Je l'ai découvert et apprécié grâce à Lecteurs.com (que je remercie très sincèrement) qui m'a offert son livre "EGO".
J'ai passé un très bon moment de lecture et vais me plonger dans le 1er roman de Maxime Girardeau, "Persona".
Un auteur que je ne connais pas, un titre qui m'intrigue, un résumé attirant... un bon cocktail pour tenter ma chance...
Cela me semble bien captivant.
Tout ce que j'aime : un polar, une énigme, des rebondissements, mais surtout un pays que je connais, le tout saupoudré d'une vision claire de ce qu'est notre quotidien....
Notre monde est submergé d'intelligence artificielle, d’algorithmes, de programmes, de réseaux, d'applications ; nous sommes sous constante surveillance (même à l'instant ou j'écris ce post;-).
Toute cette violence insidieuse ne méritait-elle pas un bon polar ? Voilà qui me semble chose faite.
Un livre qui nous fait réfléchir sur des choses qui sont pour nous automatiques, naturelles, normales, être à la pointe en ayant l'air d'être libre alors que ce n'est pas le cas.
De loin, à première vue, il me semble être de la même trempe que H2O de Patrick Nottret qui a été une vraie claque littéraire pour moi, un sujet essentiel et existentiel, qui m'a fait me poser des questions, des vraies, des profondes.
Je participe volontiers pour gagner un exemplaire de cet ouvrage.
J'attends donc avec impatience de me plonger dans l'encre noire de Maxime Girardeau et de ses personnages.
Tout part de la découverte de deux corps découpés en morceaux dans la voiture d’un retraité sans histoire, tué lors d’un banal accident de voiture. Une brillante mathématicienne reçoit un appel au secours de son amie non moins brillante dont le compagnon, patron d’une entreprise informatique, a disparu. Une équipe de policiers entre dans la danse, l’armée s’en mêle et….
Avec Ego, Maxime Girardeau a très bien su manipuler notre peur de l’IA (intelligence artificielle) et nous captiver avec une enquête policière complexe.
Le découpage du roman en plusieurs parties dans lesquelles le narrateur est chaque fois différent, est astucieux. Je me suis laissée avoir quelques fois en pensant qu’il s’agissait du personnage principal. Au début Maxime Girardeau nous abreuve un peu trop de connaissances techniques auxquelles je n’ai rien compris. En fait, ce n’est pas grave, je lui fais confiance, il est du métier. L’important c’est de nous faire réfléchir à ce qui pourrait arriver demain. Peu importe comment sont créées ces IA, le danger c’est de savoir qui les créent et à quoi elles vont servir. Et ce que j’appelle demain est sans doute déjà hier.
Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Personna, le précédent récit de Maxime Girardeau, pour apprécier Ego mais c’est avec plaisir qu’on retrouve certains des personnages.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/05/27/ego-de-maxime-girardeau/
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