Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
L'aptitude au débordement demeure la caractéristique première du cinéma de Martin Scorsese, comme de tous ses personnages. Qu'il se manifeste par le verbe ou par la violence physique, le « trop-plein » s'évacue invariablement dans l'apocalypse, qu'elle soit domestique (Alice n'est plus ici, Les Nerfs à vif), conjugale (Raging Bull ou Le Temps de l'innocence, sur le mode du refoulé), individuelle (Taxi Driver, La Valse des Pantins, After Hours, A Tombeau ouvert), communautaire (Gangs of New York) ou bien encore tribale (Les Affranchis, Casino).
Infatué de lui-même, le personnage scorsesien est donc tiraillé par un profond paradoxe, hanté tout entier par l'horror vacui, la peur du vide, un paradoxe qui l'habite au plus profond et qu'il s'emploie à cacher au reste du monde.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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