80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sous prétexte d'aller livrer à Oklahoma City une voiture pour son père qui tient une agence de voitures d'occasion, Claude Squires entreprend une grande randonnée à travers les États-Unis. Alors commence un défilé de paysages et de personnages familiers aux États-Unis, mais qui prennent ici une allure fantastique. L'automobile, petit monde fermé, seule protection contre l'extérieur, seul «être» de communication, prend valeur de symbole; Claude entretient avec elle des relations affectives, comme à défaut d'autre chose. «Étranger» au monde qui l'entoure, à son père pour qui l'argent est à peu près la seule préoccupation, à sa soeur qui donne dans la religion, à sa mère enfermée dans un asile d'aliénés, et enfin à tous les mythes de la société américaine, c'est un «errant», comme il le dit à Vivien qu'il essaie d'aimer sans y parvenir. Il erre à la recherche de lui-même et aussi d'un monde à sa mesure. La seule personne avec laquelle il établit un véritable contact au cours de ce voyage est un Indien mexicain, qui passe continuellement la frontière en fraude afin de gagner de l'argent dans l'espoir de récupérer un jour le trésor de ses ancêtres enterré quelque part au Mexique:ce trésor doit ouvrir les portes de l'avenir. Claude rencontre encore un maniaque obsédé par la radioactivité dont les filles nymphomanes l'entraînent dans un univers souterrain, préfiguration démentielle de quelque vision apocalyptique. Et, à travers le miroir déformant de la solitude, le petit monde quotidien des habitants affairés et misérables de sa planète s'éloigne de plus en plus de lui.
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