80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1984, le Marocain Saïd Aouita remporte la médaille d'or des Jeux olympiques de Los Angeles. Loin, très loin du continent américain, dans un quartier sensible de Belleville-sur-Saône, Kader Khaldi se plaît à s'imaginer devenir un jour l'un de ces champions olympiques. Quelques semaines auparavant, du haut de ses treize ans, Kader voit le film Comme un homme libre, l'histoire de Larry Murphy, un détenu à perpétuité qui va devenir, grâce à son talent de coureur à pied, un symbole d'espoir et de liberté pour tous ses codétenus. La nuit, dans sa chambre, Kader n'arrive pas à dormir, ses pensées se bousculent et son âme s'évade en courant vite. Très vite. Vers des rêves remplis de victoires. Kader considère la course comme un passage vers l'espoir et la libération intérieure. Lui qui côtoie une jeunesse en mal de reconnaissance et qui n'a d'autre choix que de vivre, au quotidien, une délinquance de plus en plus marquée. Courir, oui, et pourquoi ne pas courir pour s'évader spirituellement de cette prison mentale qu'était devenue sa vie de quartier ?
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