80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les marchés peuvent-ils se réguler eux-mêmes ? Des interventions extérieures sont-elles nécessaires ? Le débat est ancien. Le rapport entre normes et marché n'a cessé de poser problème. On le trouve en connotation, déjà, dès le XVllle siècle : les débats sur les corporations d'Ancien Régime, l'État social ou sur la mise en place des institutions européennes relèvent de cette problématique. Cet ouvrage montre que ce genre d'approche est biaisé : les normes et l'État ne sont ni en opposition, ni des compléments du marché ; ils en sont constitutifs. Normes et marchés se définissent mutuellement. C'est pourquoi les contributions réunies ici parlent d' « économie-droit ». Dans des termes accessibles mais rigoureux, historiens, juristes, économistes et sociologues expliquent la signification que les principales notions d'économie et de droit du marché (apprentissage, travail, concurrence, entreprise, société, consommateur, crédit, spéculation, marques et brevets, etc.) ont eue dans le passé et ont de nos jours. Le livre s'adresse non seulement aux chercheurs et étudiants, mais à quiconque s'interroge et cherche à comprendre l'origine, la dynamique et les problèmes contemporains en matière de concurrence et de discipline des marchés. On y remet en question l'idée acquise suivant laquelle à la régulation d'Ancien Régime succéderait une époque libérale, suivie à son tour de nouvelles formes de régulation propres à l'État social.Tout au contraire, on y montre que des formes de liberté et de régulation sont présentes à chaque époque, et que, à côté de la régulation macroéconomique et administrative, il faut prendre en compte la régulation des marchés via les contrats. De ces éléments dépendent le pouvoir économique, les inégalités, mais aussi la dynamique du capitalisme passée, présente et à venir.
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