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Diane en son paradis d'Anet : tapisseries et vitraux de l'histoire de Diane du château d'Anet

Couverture du livre « Diane en son paradis d'Anet : tapisseries et vitraux de l'histoire de Diane du château d'Anet » de Dominique Cordellier et Luisa Capodieci aux éditions Le Passage
Résumé:

Diane de Poitiers (1500-1566), veuve de Louis de Brézé et favorite du roi Henri II, fait bâtir avec l'appui d'un amant de vingt ans son cadet et le concours des artistes de Fontainebleau le château d'Anet, chef d'oeuvre de l'architecture de la Renaissance française.
Mais c'est cette autre... Voir plus

Diane de Poitiers (1500-1566), veuve de Louis de Brézé et favorite du roi Henri II, fait bâtir avec l'appui d'un amant de vingt ans son cadet et le concours des artistes de Fontainebleau le château d'Anet, chef d'oeuvre de l'architecture de la Renaissance française.
Mais c'est cette autre Diane, la chasseresse des Anciens, vive et farouche, dont la superbe figure coïncide si bien avec celle de la maîtresse des lieux, qui apparaît dans les deux principaux cycles narratifs du château : celui d'une célèbre tenture de tapisseries en onze pièces, et celui des vitraux en émail blanc qui occupaient les fenêtres du premier étage, notamment celles de l'appartement du roi.
Ce livre, qui conjugue et accorde les recherches de cinq historiens (de la littérature, du dessin, de la peinture et du vitrail), s'attache à ces deux ensembles, les reconstitue, en examine les sources et en évalue la portée. Il révèle le programme des tapisseries, sonde sa maîtrise des humanités, prend en compte sa date plus précoce qu'on ne le pensait - 1547 - et donne le nom de son auteur, le poète Jacques de Vintimille, habile précurseur de la Pléiade. L'ouvrage montre aussi qu'un peintre de l'école de Fontainebleau, Charles Carmoy, collaborateur de Primatice que Rabelais avait pris soin de mentionner dans son Pantagruel, dut en donner les dessins et les cartons.
L'examen de toutes ces oeuvres signale que, dans les vitraux comme dans les tapisseries, l'histoire et le mythe prenaient place au coeur d'un dispositif chiffré, héraldique, emblématique et poétique qui permettait à Diane de Poitiers de revêtir, au bénéfice de son roi, la panoplie esthétique et symbolique de la déesse.

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