"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
EN QUELQUES MOTS Ces petits mots, ces intentions, ces billets, sont destinés à celles et à ceux qui, ne se connaissant pas, font partie de la même famille éparpillée : les affamés d'azur.
Nous, mendiants de la lumière, tendant la main pour des piécettes de partage, menue monnaie de notre joie, ce que nous cherchons c'est de pouvoir, sans aigreur ni amertume, poursuivre notre quête, nous rassembler autour des « mots de la tribu ».
Là, dans la caverne aux mille reflets de nos têtes, devant un bon brasier de phrases crépitantes, compagnons retrouvés nous tenant chaud, enfin nous ne serons plus seuls...
Un recueil de texte singulier : Alain Cadéo n'a pas la place majeure qu'il mérite !
Un recueil de texte différent sur la vie, les émotions, les songes et l'expérience. Premier livre d'Alain Cadéo que je découvre. C'est le jeu des mots, l'orfèvrerie des expressions et l'éclat de réflexions sur ce qui nous entoure, aussi fragile ou futile soit-il.
L'enchaînement des textes est facile. Les textes en eux-mêmes, quelques lignes à peine, sont à la fois puissants et très poétiques. C'est un peu redécouvrir le sens des mots à chaque page, tomber dans la réflexion de ce qui fait l'essence même des mots et de l'empreinte qu'ils laissent en nous. On rêve à la lecture emporté par les mots. Il y a de la musique dans ce livre.
"L'ennui
Croyez-moi, l'ennui, le bon vieil ennui, grinçant comme un fauteuil à bascule sur un perron de bois, n'est que du plein bonheur que l'on ignore."
Alain Cadéo vise juste dans ses réflexions. Ce n'est pas un livre qu'il faut reposer à la fin de sa lecture, mais un livre qu'il faut feuilleter, s'imprégner des mots, de leur musicalité et de leur force. J'ai passé un très bon moment entre ces pages. Le rythme est juste, les émotions affleurent à la peau. J'ai aimé le jeu des mots et des expressions.
En bref :
Un recueil de texte dont la musicalité et la justesse nous font voyager. A découvrir !
https://lecturedaydora.blogspot.com/2019/02/des-mots-de-vontrebande-alain-cadeo.html
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/03/des-mots-de-contrebande-dalain-cadeo.html
Voici une lecture bien éloignée de mes lectures habituelles. Dans ce texte à nul autre pareil, Alain Cadéo nous livre de multiples pensées philosophiques pleines de sagesse et de poésie. Ce sont des mots, des phrases qui poussent à la réflexion.
Les mots du bandeau de cet ouvrage dénommé "texte" nous mettent déjà en appétit " Lorsque tu éprouves un vide vaste comme un ravin de schiste gris tout ruisselant de pluie, sors, marche, chantonne, inspire, hume, sens, sois bien droit, caresse du bout des doigts les plantes du chemin, souris aux gosses et aux chiens, va ton chemin… "
De multiples thèmes sont abordés, il m'a été difficile de choisir un passage... En voici un qui m'a particulièrement touchée :
" Donner, sans attente
Se demander, toujours, ce dont l'autre a besoin et qu'il n'ose vous dire ou ne sait formuler, avant de lui fourguer ce qui "vous" fait plaisir, le gavant de conseils inutiles, avec ces airs d'instituteur et de censeur, sourcils froncés, bouches navrées, voulant du "positif", des résultats.
Donne, et retire-toi sur la pointe des pieds "
Voilà incontestablement un livre qui plaira aux amoureux des mots qu'Alain Cadéo nomme si joliment "les affamés d'azur... des mendiants de lumière". Ses mots sont d'une rare beauté, ses pensées d'une belle intelligence et sa plume d'une grande élégance. Un texte à relire de temps en temps pour se ressourcer.
Ecrire des mots qui seraient ce que le silence doit à la senteur des blés couchés dans l’astre descendant. S’émouvoir de la dentelle ciselée des syllabes en robes de nuit. Se risquer dans le contre-jour de cette magnificence, les mains en offrande du verbe à retenir pour un après de plénitude. Ici, respire l’éclat et sa force. Ce qui resurgit d’un écrivain, poète, qui offre le souffle du verbe dans une coupe de Graal invisible. On marche à pas feutrés dans ces lignes où l’aube insiste pour épeler ce qui ne peut se prendre à la volée, miettes de pain à l’orée ancestrale si divine. Tout resplendit dans la nuit lorsque qu’Alain Cadéo délivre l’éternité. L’éphémère déplie ses ailes, en arrêt subrepticement. Laisse passer ce ruisseau de magnificence à l’échappée des galets symboliques. Alphabets des silences, grains de sable, dans la lumière verbale. Des mots de Contrebande qui s’écartent à l’écoute des passants époustouflés, craintifs par cette flamboyance soudaine devenue, comme une survie pour eux. Retenir, Tout. Savoir détenir cette clef qui ne se tourne qu’au chant de la grâce. Se dire, Tout. Rien n’est plus fort que cette délivrance octroyée en pans de vie, de poésie exaltée. Que dire de la douceur et de la teneur et de la force de la préface de Willy Lefèvre ? Faut-il qu’il soit né lui aussi dans la symbiose poétique à l’insta r de l’auteur ? En diapason solaire avec Alain Cadéo ? Oui, Ici tout est lié. L’osmose est au diapason dans une lignée majeure, quasi foudroyante tant elle est formidable. Rien n’est laissé au hasard, le summum est là dans ce rendez-vous où la fusion chantonne ce que le grand peut laisser entrevoir si l’on est dans une écoute quasi monacale. Ce livre est une étoile. Un coffre à trésors où l’invisibilité est une couronne des rois. Merci Monsieur. Merci Alain Cadéo. Merci cher auteur, poète. Bien plus que des Mots de Contrebande (Aux inconnus qui comme moi) célèbre le grandiose et le bouleversant. Publié par les Editions La Trace, ce magistral écrin est une chance. A lire d’urgence.
Ces petits textes sont un véritable bonheur .... Alain est un jongleur virtuose des mots sans mièvrerie aucune ... et surtout , ils respirent la sincérité ce qui , pour moi est la condition sine qua non d'un véritable écrivain
Depuis que j’ai découvert la plume d’Alain Cadéo avec Zoé, je sais qu’ouvrir un de ses livres c’est vivre une expérience. Lire ses mots est un privilège trop rare.
Aussi fallait-il trouver le bon moment pour me plonger dans ces pages. Une nuit au coin du feu quand plus rien ne bouge dans la maison. Bien installé dans mon canapé, l’esprit en éveil, prêt pour le voyage.
Et me voici embarqué dans les pas de l’auteur sur les chemins de traverse. Ces chemins si peu fréquentés, seulement connus de quelques initiés. Ces chemins infestés de ronces, troués d’ornières. À la recherche des mots, ces diamants bruts qui ne se donnent pas au premier venu.
« Lorsque vaillant trappeur, de nuit et silencieux, tu pars chasser les mots sauvages comme la loutre et le renard, tous tes sens en éveil, tu as avec toi ton grand collet de lune rousse, un filet d’encre noire, une fringale de titan. Et tu attrapes vivant un gibier au poil ébouriffé qui hume et sent le thym et les marais, la terre, le vinaigre, d’étoiles et le silex griffé. »
Ces mots, Alain Cadéo les met dans sa gibecière, bien au chaud et une fois rentré, il les polit, les débarrasse de leurs crapauds, de leurs impuretés, des traces de terre. Il les choisit, les combine au mieux pour en faire les plus beaux des colliers, les sertit dans des montures du métal le plus précieux pour nous les offrir.
Car ces mots qui pour l’auteur ont un caractère presque sacré, il ne les garde pas pour lui en vulgaire collectionneur. Non, il les offre à tous ceux qui comme lui sont des amoureux des mots.
Ces pensées poétiques et philosophiques qu’Alain Cadéo nous livre, nous poussent à la réflexion, à l’errance, à la béatitude, à la contemplation, en un mot : nous rendent meilleurs. Un livre à lire et à relire. Il ne quittera pas mon chevet.
Vous, amoureux des mots, ne passez pas à côté d’un tel joyau. Ce que vous aurez dans les mains c’est la quintessence du talent d’Alain Cadéo, un concentré de beauté. Noël approche, quelle plus belle occasion pour offrir à vos proches, amateurs de belle littérature, ces mots de contrebande. Un livre qui restera.
« Ces petits mots, ces intentions, ces billets, sont destinés à celles et à ceux qui, ne se connaissant pas, font partie de la même famille tellement éparpillée : les affamés d’azur.
Nous, mendiants de lumière, tendant la main pour des piécettes de partage, menue monnaie de notre joie, ce que nous cherchons c’est de pouvoir, sans aigreur ni amertume, poursuivre notre quête, nous rassembler autour des « mots de la tribu ». »
Une lecture qui change beaucoup de mes habitudes littéraires et c'est avec grand plaisir et impatience que j'ai découvert l'écriture de Alain Cadéo.
En lisant cet enchaînement de billets où les textes sont beaux, pertinents et d'une très belle écriture soignée, j'ai eu comme l'impression, parfois, de les entendre chanter à mes oreilles, comme une mélodie agréable et douce.
Ils sont parfois touchants, surprenants et étonnants.
Et si même, pour certains, je dois bien le dire, je n'ai pas tout saisi, je me suis laissée bercer par les mots !
Ils m'ont emportée dans un monde de lettres et de belles phrases, saupoudrés de poésies, de vérités et d'originalité.
Pour vous donner un petit aperçu, voici les deux billets qui m'ont le plus touchée.
Je les trouve tout simplement, très beaux.
Chaque jour au-dessus
"Décidément, réussir une simple journée est un combat, un corps à corps, de chaque instant.
Et il en faut du courage, de la persévérance, de la simplicité, pour quelques fois, à peine, se hisser au-dessus de soi-même."
La toute-puissance des songes
"Ceux qui tentent de défigurer nos oraisons, nos lévitations, nos états de grâce, sont des assassins. Leur seul défaut, c'est le poids. Ils ont la lourdeur, la prétention, la fatuité des imbéciles.
Je leur souhaite simplement de finir embourbés, pataugeant, s’enfonçant dans les sables mouvants de leur pensée dégénérée.
Au fond, je crois que c'est la légèreté, l'aléatoire, l'incertain qui les épouvantent.
Ils leur opposent la violence comme un poison paralysant la vie.
Ce qu'ils ignorent, c'est la toute-puissance des songes, l'obstination des herbes folles. Alors ce qu'ils détruisent repousse à vue d’œil.
Ce qu'ils fabriquent à leur insu, c’est un antidote qui permettra aux derniers grands rêveurs d'inventer d'autres Mondes d'où seront définitivement bannis : les ricaneurs, les méprisants, les fanatiques, tous ces tueurs ayant panique et trouille au ventre, face à un seul petit brin de vraie béatitude, pour rien..."
A savourer...❤
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2018/11/des-mots-de-contrebande.html
Parce que je connais la belle plume d’Alain Cadéo, que ses romans Zoé et Chaque seconde est un murmure, m’ont emplie de doux bonheurs, j’ai la certitude en commençant ce texte nouveau de m’évader vers des extérieurs et des intérieurs à nul autre pareil.
Oui, les mots de l’auteur me rappellent qu’enfant je n’étais pas élevée dans un milieu où les livres régnaient. Mon premier dictionnaire fut un éblouissement, je m’isolais pour ne pas être dérangée, je fermais fort les yeux, j’ouvrais cet ouvrage et faisais glisser mon doigt puis le stoppais dans son élan, et là soudain, devant mes yeux un mot vivait, un trésor que j’amassais et faisait rouler dans ma tête comme une ritournelle.
C’est ainsi que je suis devenue une amoureuse des mots, et que cet auteur m’offre à chacun de ses livres, cette sensation unique de plénitude.
Ne pas croire qu’Alain Cadéo a la tête dans les nuages… Non, c’est observateur tout en finesse, d’un monde qui se délite et chacun des mots qu’il nous offre sont autant de lueurs d’espoir à mettre dans notre besace.
« Ce dont je suis certain, c’est que les seconds, (serrant les poings parfois), avec leur intangible douceur, leur désir ronronnant, leur discrétion, nettoient, refont germer, grandir, ce que les premiers étouffent, écrasent, flétrissent, salissent et détruisent. »
Les mots, ces trésors, qui jouent avec vous ou de vous, font partie du Vivant.
Ces mots au fond de votre besace, vous pouvez les offrir en les semant comme les cailloux du Petit Poucet.
Mais tous vous donneront la liberté, celle de l’oiseau sur sa branche, toujours fragile mais indispensable à votre épanouissement, à votre devenir d’Homme.
Nous ne sommes pas tous doués comme l’auteur pour les faire vivre, mais nous pouvons créer notre réserve de petits bonheurs indéfectibles.
Les mots sont un monde qui s’ouvre, une âme en éveil, un cœur qui bat.
Avec les mots vous êtes vivants.
Inutile, vous qui me suivez de vous dire que ce livre est à mon chevet, car sa beauté est éternelle.
L’émotion ressentie à cette lecture est toute personnelle, la vôtre vous envahira d’un arc-en-ciel, indélébile !
Les mots m’ont si souvent sauvée de mes abîmes que mes silences résonnent au fond de moi, aussi indispensables que la rosée du petit matin…
Parce que j’ai reçu « ces mots migrateurs qui, par-delà les montagnes, sont arrivés entre mes mains », je suis entrée en Littérature et vous ? Qu’attendez-vous ?
Merci Alain Cadéo, une maison d’éditions devrait être un écrin, La Trace sera le vôtre.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 24 novembre 2018.
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