"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
François Boespflug, né en 1945, a opté pour la vie religieuse en 1965, par passion pour l'Évangile, pour la vie communautaire des Dominicains, qui s'en réclame, et pour l'acte même de la prédication. Il a quitté l'Ordre des Prêcheurs cinquante ans plus tard, en 2015, et s'en explique dans Pourquoi j'ai quitté l'Ordre et comment il m'a quitté (Éditions Jean-Claude Béhar, 2016). Sa voix s'est tue ? Pas tout à fait... Il se pourrait qu'on l'entende encore, et durablement, lorsqu'on lira ses « sermons ». L'éditeur a aimé leur ton singulier. Tout sauf bigot, apologétique ou soporifique. Direct, engagé, autocritique, au contenu, toujours soigneusement préparé et médité, solidement construit. Il a donc demandé à l'ex-dominicain de fouiller ses archives, et, de concert, ils ont composé un bouquet d'une quinzaine d'homélies prononcées, au fil du temps, sur près de quarante ans.« Il faut se bagarrer avec le texte de l'Écriture sainte pour réussir à extraire de soi un parler vrai, une réponse d'adulte à ce qu'annonce la Parole de Dieu, si possible documentée et pertinente, tout en restant personnelle et engagée, et audible, surtout. », écrit-il dans son introduction. Le recueil qu'on va lire ici, est une autre façon de conclure une vie dédiée à la prêtrise par un florilège de textes courts, souvent surprenants, toujours profonds et rafraichissants.
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