80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sarah Intili chemine dans le récit de son retour en "Demeure mère". Les mots sont chairs en résonance, le poème est mémoire corporelle du premier lieu, celui de l'éclosion et de la dissolution simultanées. La langue incarnée par l'autrice scrute la violence du refuge, appelle la promesse des retrouvailles, dit l'effroi d'être au monde. À rebours, cet écrit sonde nos sorts inapaisés.
"Je n'ai jamais oublié que je suis née, j'y suis encore, malgré elle, ma mère. / J'assiège son corps avec rage, et j'entends ses cris qui se transforment en monstres dévoreurs de chair, ils me déchiquètent lentement la nuit (...)"
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