"Je ne suis pas ton père", voilà ce qu'il lui a dit. Alice a bien grandi et fait désormais face aux difficultés du lycée. Dans sa quête d'identité, ce qu'elle découvre anéantit toute l'enfance qu'elle s'était construite.
De son côté, Pacôme gère l'agence et les colères de sa fille. Ce qui n'arrange rien lorsque les questionnements d'Alice font émerger certains souvenirs qu'il aurait préféré oublier.
Ce roman est la suite du premier tome « Demain sera plus beau si tu souris »
Nous retrouvons Pacôme avec sa fille Alice un peu plus tard dans leur vie. On ne retrouve pas le même jeune homme, on trouve un homme !
Tout d’abord, « elle » sait désormais que Pacôme n’est pas son père. Ce qui change tout dans leurs rapports. Cela arrive petit à petit, Pacôme l’aime tant, qu’il ne veut pas la brusquer, il lui reste des séquelles de ses années, déroutantes pour son entourage.
Alice arrive donc, sans qu’il ne le veuille à lui arracher des éléments de son passé, et elle découvre un « autre » que son père.
Marie, une vieille amie de son père est toujours bien présente, Alice dit d’elle d’ailleurs : « Pendant toutes ces années, elle est devenue la mère que je n’ai jamais eue lorsque mon père ne parvenait pas à calmer mes angoisses ou à comprendre mes hormones. Elle sait toujours me réconforter. »
Au lycée, ses amies Justine et Valentine, ainsi que son ami Hugo forment un trio infernal pour Alice. Elle ne sait reconnaître la sincérité des uns et des autres.
Pacôme, lui est toujours amoureux de Sophia, mais un de ses collèges de bureau et ami, lui apprends qu’elle va bientôt se marier. On va donc suivre cet épisode de la vie de Jérôme, en espérant pour lui le bonheur.
Cette suite du premier roman de Lise-Marie Lenormand est dans la même veine. J’ai apprécié cette vie, ses échanges entre père, fille, entre les lycéens, entre Jérôme et ses collègues, sa seconde fille, sa mère. Une écriture fluide, compréhensive que j’ai lu avec curiosité, étant très loin de cette forme de vie. Merci.
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