Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
Partant du projet autobiographique à l'origine de la publication de L'Amour, la fantasia, le confrontant à la définition que donne Philippe Lejeune de l'autobiographie, l'auteure dévoile les insuffisances de la théorie Lejeunienne : le pacte et même l'étude du discours autobiographique ne sont pas suffisants pour sonder l'appartenance d'un texte au genre défini ; investir le texte est nécessaire. Avec l'étude de la troisième partie de ce roman d'Assia Djebar et surtout avec l'analyse de son roman Ombre sultane, une autre insuffisance de cette théorie de Lejeune est décelée : la polyphonie, autrement dit la décentralisation de la narration ou même sa fragmentation, la multiplicité des voix narratrices est un indice sans failles quant à la fictionnalisation d'une écriture démarrant d'abord comme une autobiographie ! C'est ainsi que s'opère le « jeu de l'écriture » djebarienne : passant du « je » au « nous » au « elle »s puis surtout aux « je »s multiples, l'écriture voit sa source se diluer en plusieurs constellations qui envahissent la narration première.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Des livres documentaires passionnants et ludiques pour les 7 à 11 ans
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée