Des idées de lecture pour ce début d'année !
La formule « plénitude ontologique du vide » signifie que le vide n'est pas un néant, un rien ou une absence définitive mais, au contraire, l'affirmation en son autosuffisance de la présence à l'état pur. Le vide est plein de la présence pure, mieux il s'identifie à elle. De l'atomisme antique à la révolution scientifique en passant par la Renaissance, de Démocrite à Newton, d'Aristote à Descartes en tant que ses plus éminents adversaires, le vide n'a cessé de hanter tant le champ de la métaphysique que celui de la science, celui de l'expérience comme celui de l'imaginaire. Après avoir tenté de l'expulser de la physique au moyen de la notion d'éther, la cosmologie contemporaine redécouvre le rôle essentiel du vide dans le devenir et peut-être l'origine de l'univers. Aujourd'hui, c'est au tour de la métaphysique de soupeser à nouveaux frais le poids du vide dans le cadre de la problématique qui lui est propre. Après un siècle de dépassement, de déconstruction et autre célébration de la fin de la métaphysique, l'intention est de démontrer ici que, loin d'être oublieuse de la question de l'être, elle a pensé celle-ci avec une portée et une acuité sans égales.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."