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La Côte Turquoise a bercé notre enfance. Elle a été le pays de nos aïeux, celui de nos pères, mais hélas ne sera pas celui de nos enfants.
Ceux-ci sont nés sur un autre continent. De l'autre côté de cette mer Méditerranée que nous chérissons tous. Elle est plus salée que les autres mers car elle a recueilli toutes les larmes que nous avons versées en quittant notre pays.
La couleur de la mer, ce bleu si intense, le ressac, le roulis des vagues restent tapis au fond de notre coeur.
La Côte Turquoise s'efface dans nos souvenirs, elle reste dessinée dans notre coeur, car nous ne pouvons oublier la terre natale, notre terre d'amour.
La Côte d'Azur, notre pays d'adoption, ressemble par bien des points à notre cher pays.
En tournant une page, vous sauterez allègrement la Méditerranée ; vous passerez des petits villages de Provence, fleurant bon le thym et la lavande, aux oasis luxuriantes du Sud Saharien où lauriers roses et jasmins embaument, où l'air est chaud, où le vent de sable, le terrible Chergui, est à craindre. Vous pourrez échanger le mistral ou la tramontane contre le sirocco.
Vous sentirez sur votre peau le souffle chaud de ce vent chargé de sel et de larmes.
De Plascassier ou de Magagnosc vous irez à Timgad ou à Ghardaïa. Des sentiers pierreux bordés de romarin, vous vous retrouverez sur les pistes de sable blond, le paysage des dunes remplacera celui des champs de lavandin.
Des pistes neigeuses de Valberg vous irez sur les flancs du Haut Atlas, sur la neige poudreuse de Chréa.
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