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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu.
Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd'hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n'aime pas ainsi.
Que m'a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai rien, c'est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j'ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce. J'essuie mes larmes, je m'approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles. Ecrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voilà l'héritage qu'elle me laisse.
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Du vrai et du bon Karine Giebel !
Encore un très bon roman de Karine Giebel.
Ici il est question de menaces, de chantage, d'extorsion et de vengeance.
Les personnages sont un brin caricaturaux : le père riche, tout puissant, très sûr de lui et de son bon droit, la fille gâtée, gentille mais capricieuse et la belle-mère en compétition avec la fille chérie à son papa et qui a besoin de se prouver que son charme opère toujours. Les menaces qui pèsent sur cette famille vont exacerber les tensions existantes et des secrets vont remonter à la surface.
J'ai beaucoup aimé cette ambiance de huis-clos, cette pression psychologique constante et voir l'étau se resserrer petit à petit sur le grand professeur Reynier. Si la fin est "devinable" j'ai tout de même aimé tout ce qui nous y a amené.
Bref encore un très bon roman de Mme Giebel!
3ème livre de cette auteur ... je deviens addict de sa plume, de son genre, de son style ... Quelle claque à chaque fois :P ;) Karine Giebel
Du grand Giebel. L'intrigue est tortueuse, tout comme l'esprit des personnages, tous plus torturés les uns que les autres. De faux semblants, en mensonges et en trahison, ce huis-clos est savoureusement diabolique. J'ai passé un bon moment de lecture.
fan de l'auteur depuis que je l'ai découvert en Novembre 2021 : j'ai tout lu dans la foulée! celui ci raconte la vie d'une fille de chirurgien fortuné sur la Côte d'azur qui après une agression embauche comme garde du corps le passant qui l'a sauvé lors d'une agression, moins bien que d'habitude
j'ai adoré. histoire prenante. personnage qui évolue tout au long de l'intrigue.
Maud, lors d'une ballade avec son chien, Charly, se fait agresser. Luc, tel qu'un prince arrivant sur son cheval blanc, l'as secoure. Est-ce que ce n’est pas trop beau ? Maud va l'apprendre à ses dépens.
C'est vrai qu'il a un côté très sentimental, il a d'un point de vue moins violent dans les faits de l'histoire.
Les premières pages, le prologue m'ont bouleversé, me sentis directement immerger dans l'histoire, mais après l'autrice nous embarque dans une autre histoire.
Mais moi je me laisse porter par la trame, et je ne me pose pas constamment des questions, mais pourquoi cela n’a rien à voir avec ce prologue si prenant, je fais confiance à l'autrice, elle sait très bien ou va nous emmener.
Au contraire j'adore être surprise, je n'aime pas du tout les récits que je ne devine pas et qu'ils sont probable.
Et moi le côté sentimental me dérange pas, cela allège la tension et la noirceur de l'histoire.
J'ai aimé cette histoire, j'ai vraiment tout de suite adhéré, cela prouve le talent de cette autrice, qu'il est aussi capable d'écrire des livres hyper durs et violents.
Ce livre as été basés plus sur le côté psychologique, et je pense que la violence est dans la tête d'un des personnages et pas constamment dans les faits du récit.
Mais quelle claque avec cette fin, et le dénouement, heureusement j'étais assise, où sinon je pense, je serai tomber je pense.
Encore une excellente lecture et je me dis qu'une chose, vive le prochain.
Je ne connaissais pas Karine GIEBEL et je remercie mon amie Nathalie BULLAT de m'avoir fait découvrir cette artiste hors pair du thriller psychologique.
Après la langue ciselée et poétique d'Edouard BUREAU dont je viens de terminer l'excellent « Lion sans crinière », je me suis plongée avec délices dans « De force » et je me suis laissée envoûter par ce « page turner » au scénario mené tambour battant par une Karine GIEBEL qui maîtrise à merveille les chausse-trapes et faux-semblants. Le style est efficace, les phrases courtes, sans fioriture ni descriptions ou réflexions autres que nécessaires semblent dictées par l'urgence et sont rédigées en langage parlé à la limite du relâché, mais on n'attendait pas non plus des « Tontons Flingeurs » de déclamer du Claudel n'est-ce pas ? Ce livre a tout pour faire un film d'action, d'angoisse et... de réflexion sur la nature humaine et la noirceur des âmes.
Les personnages sont brossés à grands traits, ils peuvent sembler caricaturaux mais le lecteur y retrouve des archétypes qui font écho à un patrimoine commun tant cinématographique que littéraire.
A Grasse, dans une sompteuse villa avec piscine entretenue par un jardinier et une gouvernante vivent les Reynier à qui tout semble sourire.
Le père, Armand, est un chirurgien réputé, admiré de tous. Après son veuvage il a épousé Charlotte, aussi belle qu'intelligente. Père attentiionné, il aime et gâte sa fille chérie, Maud, vingt ans, issue de son premier mariage avec Sara. Sauf que....
Sous le verni la famille idéale n'est pas aussi lisse et irréprochable qu'il y paraît.
Les personnages se révèlent fragiles et tourmentés.
La post-adolescente qui semble tout droit sortie de « Diabolo Menthe » se shoote à l'héroîne.
Maud est une jeune fille névrosée qui tente d'oublier dans la drogue la mort de sa mère dont elle se rend responsable.
Charlotte, la belle-mère, à la blondeur et la plastique hitchcockiennes, est une cougar alcoolique.
Armand, le père, chef de clinique est arrogant, méprisant. Il croit que l'argent qu'il possède le place au dessus des lois « qui sont édictées pour la masse. Les peureux et les imbéciles. ».
Et il y a Luc, garde du corps, une gueule d'ange, des yeux verts où toutes les femmes rêvent de plonger.
Et puis il y a Sara, la mère morte, la première épouse, dont le souvenir hante le livre aussi sûr qu'une présence comme la Rebecca de Daphné du Maurier.
Enfin il y a Marianne, à la présence intermittente, énigmatique....
Un jour Maud se fait agresser durant son jogging. Elle est sauvée à point nommé par Luc qui passait par là tel un chevalier blanc. Armand Reynier embauche Luc comme garde du corps pour protéger sa fille d'éventuelles autres agressions. Mais il semble que ce soit Armand Reynier lui-même qui soit visé à travers Maud. Pour quelles raisons ? Qu-a-t-il donc à se reprocher de si grave qu'il ne veuille pas prévenir la police malgré l'insistance de Luc ? Pourquoi faut-il protéger Maud à tout prix ?
L'angoisse et le malaise enflent au fil des pages jusq'au feu d'artifices final lorsque la douleur est trop forte et qu'elle doive exploser de trop de souffrance et de non dits.
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