Tout en délicatesse, dans un lyrisme épuré à la limite du silence, Guillaume Lebel évoque la douleur lancinante d'un deuil amoureux. La description de l'absence devient son incarnation. Dans cette écriture simple et tendre,avec la délicatesse de celui qui craint de troubler l'équilibre fragile du souvenir, le poète préserve ce qui est disparu. Ses mots, recroquevillés sur la page blanche, désignent exactement l'oeil des vestiges. Nous sommes arrivés à nous dire ces mots que nous ne croyions pouvoir dire ; ceux dont nous ignorions l'existence. Natif de Notre-Dame-du-Lac, Guillaume Lebel habite Montréal et enseigne la littérature au Cégep de Saint-Laurent. Finaliste au prix de poésie de Radio-Canada en 2005, auteur de La voix meurt pleine (2007), il signe ici son deuxième recueil.
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