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Avril 1909. La ville d'Adana et sa plaine si fertile ne sont plus que champs de ruines. Accompagnant la Croix-Rouge, la romancière et journaliste Zabel Essayan conte par le menu ce que ses yeux distinguent, ce que ses oreilles entendent, ce que son coeur ressent. Et que voit-elle ? La destruction des quartiers chrétiens d'Adana par une population turque fanatisée. Religieux, notables et hommes du peuple massacreront en quelques jours plus de trente mille Arméniens en Cilicie.
Empreint de la violence qui l'entoure, le récit de la journaliste décrit avec une puissance rare l'atrocité des massacres et l'impuissance d'une civilisation aux abois face au nationalisme du mouvement Jeunes-Turcs.
Alors que les Arméniens pensaient voir la fin de leurs malheurs, plus de trente mille d'entre eux furent massacrés à Adana, en 1909, à l'instigation du parti nationaliste des Jeunes-Turcs sur le point de prendre le pouvoir dans l'Empire ottoman. L'auteure, journaliste, témoigne de ce qu'elle a vu et découvert en se rendant sur place au secours des orphelins.
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