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"Dans sa maison du Pin Perdu, à Huismes, près de Chinon, en Indre-et-Loire, Max Ernst a renoué avec les différentes cordes de son art : la peinture, la sculpture, le collage, le frottage, l'oscillation (le dripping)... Il a écrit, même beaucoup, fidèle à une pratique qui remonte à l'adolescence. Il a pris des notes. Ses dix années tourangelles lui accordèrent le temps de s'arrêter : sur sa vie, son oeuvre, ses amis. Huismes, comme naguère Sedona en Arizona, lui permit donc de se poser et de réfléchir. Mais, plus qu'à Sedona, il s'est trouvé tel qu'en lui-même, dans cette situation mallarméenne bien connue. Il ne manqua pas de temps et était heureux dans un milieu et un climat à sa convenance. Il avait l'âge de Léonard de Vinci débarqué en Touraine quatre siècles plus tôt et qu'il admirait. Svelte, il paraissait encore jeune malgré une abondante chevelure blanche. Huismes se présenta comme une sorte de quintessence : géographique, sentimentale, artistique, pas un retour aux sources, mais comme un lieu où il pouvait penser : à ses origines, à cette période intense et démesurée de l'Arizona, à ses nombreuses vies, à ses activités. Il avait une oeuvre derrière lui. Il lui en restait une à créer."
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