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Particulièrement vigoureuse en France, l'opposition entre « laïcs » et « religieux » nous prive d'un dialogue constructif et restreint le débat intellectuel. Obnubilé par la séparation du politique et du spirituel, on en oublie que les religions, outre leur expression cultuelle, ont accumulé depuis des siècles un trésor de sagesses et de réflexions pour penser les problèmes du monde.
Idéologies extrémistes, attentats... le brusque et violent retour du religieux sur la scène publique n'aide ni à la clairvoyance ni à l'indulgence. C'est là où l'inculture religieuse, précisément, opère ses plus sérieux ravages. Privée des ressources du discernement, la modernité préférera invalider globalement les religions au nom de leur violence. En confondant la sécularisation avec une prétendue perte de pertinence de la spiritualité religieuse, elle leur refuse une légitimité à s'exprimer sur les problèmes de l'heure.
Le moment est venu de faire la part des choses de manière plus subtile entre deux de nos héritages essentiels : les Lumières, qui ont fondé notre modernité, mais aussi les religions, qui ont fondé nos civilisations. De dénoncer le passe-passe permanent des fausses oppositions. Et, pour renouer avec la dynamique du croire et du savoir, d'en finir avec les clichés anti-religieux.
L'intégralité de la chronique au lien suivant :
http://ohpardontulisais.canalblog.com/archives/2023/04/10/39874116.html
Yann Boissière auteur et rabbin, nous offre un livre profond, ouvert, instructif et drôle, un voyage au sein des rapports qu’ont entretenu, de tous temps, Athènes & Jérusalem, ce couple mythique, aux multiples appellations : Théologie & Philosophie, croire & savoir, Foi & Raison. Un couple régulièrement en danger amené à croiser le chemin de nombreux philosophes, écrivains, scientifiques, qui ont voulu les faire se séparer. La science moderne des Lumières du XVIIème siècle les mènera pour de bon au divorce. Pourtant le couple avait affronté Socrate (n’excluant pas le divin du Tout), Platon (affirmant que désormais, seule la philosophie réfléchira à Dieu), Aristote (pour qui la science théologique devient « philosophie première »), les penseurs du Moyen-Âge (seule la foi en Dieu explique le Divin), le Christianisme (construit sur la foi, non plus sur la Loi, revendiquant la vérité ultime), et tant d’autres que l’auteur nous raconte de manière passionnante.
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