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Propriété de divers amateurs éclairés depuis le XVIIIe siècle, qualifié de " plus beau livre au monde " avant d'entrer au musée du Petit Palais en 1934, cette oeuvre secrète et unique attendait depuis deux cents ans d'être offerte au public. Composés, comme les Fables et en même temps que celles-ci, à l'imitation d'auteurs classiques (notamment de Boccace, de l'Arioste ou de Marguerite de Navarre), les Contes ont été écrits entre 1660 et 1693 par un Jean de La Fontaine tout autant conteur libertin que fabuliste pédagogue. Libérés des contraintes de la réthorique morale des Fables et d'ailleurs censurés à l'époque comme écrits licencieux, les Contes sont avant tout un exercice de superbe liberté. La Fontaine y joue avec les mots, le rythme et le style. Son écriture s'épanouit, gaie, légère et audacieuse. Deux vers extraits d'un des Contes (Le Tableau) résument l'ambition du poète : " Qui pense finement et s'exprime avec grâce, Fait tout passer car tout passe ". Malgré la censure officielle qui les frappe et surtout le reniement d'un La Fontaine malade et vieux qui craignait son exclusion de l'Académie Française (et la perspective de l'Enfer...), les Contes s'imposèrent rapidement comme l'une des sources principales de la culture galante, notamment sous la Régence et le règne de Louis XV. Au XVIIIe siècle, les Contes ont inspiré beaucoup d'artistes parmi les plus célèbres de l'époque. Fragonard, à l'heure où l'art galant brillait pourtant de ses derniers feux, en donna lui aussi sa propre interprétation. Ce fut un coup de maître, chef d'oeuvre incontesté dans ce domaine de l'illustration et chef d'oeuvre absolu du peintre. La totalité des dessins de Fragonard pour cet ouvrage est reproduite dans l'édition de Diane de Selliers. Réalisés dans une technique mixte de lavis bistre (encre brune) et de crayon, ces dessins synthétisent l'esprit du siècle, expression pure de cette culture qui sut faire du plaisir un art et de l'art un plaisir. En annexe du texte intégral de La Fontaine, José-Luis de Los Llanos, conservateur au musée du Petit Palais et spécialiste du sujet, livre son analyse historique et critique de l'oeuvre. En prenant appui sur les autres illustrateurs des Contes et sur la production artistique de l'époque, il établit un parallèle particulièrement intéressant et novateur entre La Fontaine et Fragonard. Soixante dessins, gravures et tableaux de Lancret, Vleughels, Boucher, Subleyras, Cochin ou Eisen complètent ainsi l'iconographie du livre. Diane de Selliers a voulu une impression sur papier chiffon de 160 grammes. Elle a choisi une typographie conforme à l'esprit du XVIIIe siècle et une mise en page respectueuse du manuscrit original. Cet ouvrage démontre le génie de deux hommes séparés par un siècle mais unis par le même goût de la liberté. Cette édition comprend également deux contes apocryphes, Le Contrat et Le Rossignol, illustrés également par Fragonard et introuvables dans les éditions modernes des Contes.
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